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  • elomariette

Le sud, de Fish Canyon River au désert du Kalahari...



Nous avons quitté le village ensablé afin de rejoindre la ville de Aus et d'entamer une descente plein sud en direction du Fish River Canyon. Initialement, nous devions en apercevoir juste un bout, le rejoignant via les grands axes. Mais ça, c'était initialement... Et puis nous avons écouté les conseils du monsieur rencontré le matin même, et de d'une famille passée avant nous. Nous allons donc longer la rivière Fish grâce aux petites routes parallèles à la frontière Sud Africaine. Certes cela nous fera beaucoup plus de kilomètres, nous prendra beaucoup plus de temps, mais après tout, autant profiter pleinement de ces derniers jours de voyage et de liberté comme on l'apprécie. On nous a prévenu : "vous ne croiserez pas grand monde, mais c'est aussi ça la beauté de ce pays, se retrouver seuls dans ces paysages grandioses".

Toujours ce tiraillement lorsqu'il faut faire un choix... Mais toujours (ou presque) la même réponse : on y va, on ne veut rien regretter et en voir le plus possible. Alors, armés de courage, de patience, et de musique qui tourne en boucle dans l'habitacle, nous fonçons sur ces pistes au milieu de nulle part.



La côte et le désert sont désormais loin, et peu à peu le paysage change, laissant place aux montagnes. Nous pénétrons au milieu de ces roches pour atteindre la piste qui longe la rivière, frontière avec le pays voisin l'Afrique du Sud. A la vue de ce panneau, et sachant que notre voyage touche à sa fin dans quelques jours, je ne vous cache pas qu'un certain nombre de questions se sont posées dans nos têtes... On est si près de ce pays, et on n'a pas tellement envie de rentrer... Ce coup-ci, la raison l'emporte. Nous continuons cette jolie route, entre montagne, rivière et bois sur le rivage.





C'est d'ailleurs l'occasion de croiser des singes, puis ensuite ce sera des babouins retournant dans les montagnes, mais aussi des koudous, zèbres et quelques autruches. On apprécie toujours autant de voir ces animaux, même s' ils sont devenus un peu plus "banals" après plus de 3 semaines passées ici, en Namibie. La fin d'après midi approche, nous passons un grand village et de nombreuses exploitations de vignes avant de rejoindre notre campsite pour la nuit.




Bizarrement, il y a du monde, pas des touristes, mais des travailleurs qui doivent venir ici afin de faire des économies sur leurs dépenses. On nous trouve un petit coin pour stationner notre véhicule et ainsi pouvoir déplier nos tentes. A peine la première échelle descendue, j'arrête Xav dans son élan... Je viens de consulter la météo... Vision d'horreur : ils annoncent -3°c cette nuit !!! On hésite, puis on se décide afin d'aller voir la personne à l'accueil pour connaître le prix d'une nuit en chambre dans les petits appartements répartis sur le camp. A notre grand désespoir, les tarifs pratiqués sont vraiment cher, et malgré notre mise en scène mettant en premier rôle les enfants qui vont mourir de froid, nous n'obtiendrons qu'une remise de 10%, bien insuffisant pour satisfaire notre budget. Résignés, nous retournons à notre emplacement afin de finir de nous installer. Je suis dépitée, j'ai horreur du froid et j'en ai marre de dormir avec 4 couches de vêtements ! On prépare vite un maximum de choses avant que la nuit tombe et on décide d'installer le lit des enfants dans la voiture. Une soupe bien chaude en guise de repas, puis on s'équipe au mieux pour affronter ces températures qui restent exceptionnelles pour la région. Quand on sait que la journée il fait une trentaine de degrés, et qu'en été ça monte à plus de 40, on trouve cette amplitude thermique complètement dingue. Nous voilà, tels des oignons, prêts autant que faire ce peut à dormir et surtout à ne pas nous réveiller en pleine nuit pour devoir aller aux toilettes !


Le soleil se lève... Enfin les premiers rayons vont commencer à réchauffer l'atmosphère. On se lève, on a le bout du nez froid, mais nous avons survécu.

Vite descendons l'échelle et allons jeter un œil aux enfants à travers la fenêtre. Ils sont encore bien emmitouflés, ils ont l'air de dormir paisiblement, ils sont beaux... Le ballet quotidien s'organise : sortie des tables, chaises, du réchaud, des couverts et du petit-déjeuner. On met rapidement une casserole d'eau à bouillir, le thé et le café vont être les bienvenus. Nos petits esquimaux se réveillent et ne tardent pas à nous rejoindre. Ils nous confirment avoir bien dormis, malgré le froid et même si les fauteuils du 4x4 ne sont pas complètement plats. On prend des forces, on plie le camp, et on lève les voiles afin de découvrir ce fameux canyon. Direction les points de vue panoramiques à quelques heures de route. Ce canyon, avec ses 160 kilomètres de longueur, est le 3ème plus long du monde et le 1er en Afrique. Pour accéder aux meilleurs points de vue, il faut se présenter à l'entrée du parc et forcément acheter un droit de passage. Des sites ont été aménagés afin de profiter du panorama et même de se balader le long des falaises. Ceci n'est possible que dans ce coin, l'accès au canyon reste pour une bonne partie sur des zones de propriétés privées. Mais quelle vue !



Il y a une forte ressemblance avec son grand frère américain, même si, il nous paraît moins large. On domine la rivière qui coule encore un peu aux pieds de ce gouffre. Elle serpente donnant à ce canyon des courbes de fer à cheval.





Nous enchainerons ainsi 3 points de vue et l'endroit sera parfait pour y pique niquer.



On ne se presse pas, on prend même le temps de faire une petite marche digestive, qui se terminera par un atelier de montage de cairns pour les enfants. Mais il nous faut reprendre la route afin d'atteindre Keetmanshoop avant la nuit. Les enfants ont donc décidé de ramener des pierres à bord de la voiture (comme si nous n'étions pas assez chargés) pour continuer cette activité plus tard. Soit... Nous laissons peu à peu le canyon derrière nous, ainsi que les montagnes, pour retrouver de vastes plaines juste coupées par ces grandes pistes que nous empruntons ainsi qu'une ligne de chemin de fer : le TransNamib. Et c'est d'ailleurs au moment de la couper que nous effectuons un stop au camping Farm Yard, afin de suivre les conseils de Caroline, une française et sa famille passée par là quelques jours avant nous, et que malheureusement nous n'aurons pas l'occasion de rencontrer. Cette grande ferme est tenue par un couple, relativement âgé, et propose des places pour dormir, ou seulement une petite boutique. Quand on pénètre sur leur terrain, nous sommes étonnés de cette décoration faite de bric et de broc : des sculptures en ferrailles, des portières de vielles voiture, des panneaux avec des messages soit humoristiques, soit d'amour traduits en afrikaans, en allemand et en anglais. Bref un joyeux bazar !

Nous sommes accueillis par cette gentille dame qui attend désespérément des touristes. Nous prendrons volontiers un café afin de discuter avec ces locaux un peu perdus au milieu de nulle part. On passera forcément par sa petite boutique dans laquelle nous achetons des pics de porc-épic, et de la viande de koudou, 3 beaux steaks, vendus sous vide. On goûte un peu de viande de bœuf et de gibier séchés, appelés biltong, une spécialité namibienne. Pas trop fans car un peu dur à mâchouiller, nous n'en ramènerons pas : ça ne vaut pas le saucisson, soi-disant ! Il est temps de remercier ce couple atypique qui chasse et prépare sa viande tels des bouchers et dont l'hospitalité n'est plus à prouver. On continue notre route et partons à la recherche d'un hébergement.

Keetmanshoop

C'est dans cette ville que nous passerons la nuit. Ici, aucun camp nous paraît bien, et étant donné qu'ils annoncent de nouveau une nuit froide, nous partons à la recherche d'une chambre dans une guesthouse. Pas si évident afin que ça rentre dans notre budget, mais notre recherche a fini par payer. Nous dormons dans une auberge tenue par un vieux monsieur adorable : "chez Berni". Une chambre super cosy avec un gros radiateur réglable, une bonne literie et des couettes... Youpi ! Et le tout pour une somme relativement modique.

Ce monsieur aura tout fait pour qu'on se sente à l'aise et que nous ne manquions de rien. On le recommande fortement aux voyageurs de passage dans la région. Un plat de pâtes et on se glisse dans nos lits. Que c'est agréable et confortable. On est bien content de laisser nos tentes pour de bons matelas et du chauffage ; c'est sûr, on va bien dormir.

Nouvelle journée égale nouvelle activité... Que c'est bien ce rythme où l'on décide d'avancer selon nos envies, et de découvrir chaque jour de nouveaux sites. On part pour Quivertree et sa forêt d'arbres de kokerboom. Cette forêt naturelle n'est pas tout à fait comme les autres, regroupant environ 250 spécimens de ces arbres centenaires aux reflets dorés et aux fleurs jaunes. La tribu des San, des bushmen habitant la région, se servent de leur écorce pour fabriquer des carquois.






La promenade est assez rapide, et l'on s'amuse à observer, en plus des arbres, les petits mammifères appelés Damans, vivant au milieu des rochers. Ils sont très mignons, on dirait de grosses marmottes.



A l'entrée du parc, il est possible de voir des guépards. Ils sont nourris ici et on ne comprend pas bien si ils vivent enfermer dans un grand enclos ou bien en semi-liberté. Ils étaient là plus tôt le matin nous indique la dame du camp, peut être nous pourrons les apercevoir sur la route de notre prochain stop à quelques minutes : les "Giants playgrounds". Et justement, oui ! J'aperçois un fauve allongé sur la terre. Vite marche arrière ! On stoppe le véhicule et on descend pour admirer l'animal. Un grillage nous sépare, nous ne risquons rien. Mais dans notre hâte, nous faisons (les enfants surtout) beaucoup de bruit en sortant, dérangeant ainsi Mr guépard qui décide de s'en aller pour trouver un coin plus au calme. J'ai juste le temps de sortir l'appareil et de prendre une photo à l'envolée. Il reste magnifique et tellement élancé, mais nous restons un peu dubitatif sur la présence de ces grilles...



Passons, nous sommes heureux d'en avoir vu un. Nous arrivons donc à l'entrée de Giant Playground où nous avons l'autorisation d'ouvrir puis refermer la barrière pour pénétrer sur le site. Il s'agit d'un empilage de gros blocs rocheux de dolérites. Comme si des géants s'étaient amuser à assembler des rocs, à là façon d'un cairn, formant ainsi un labyrinthe dans lequel on pourrait se perdre. Tous ces gros tas de pierres sont un super endroit pour jouer et évidemment escalader. On ne tient plus les enfants, même si il faut tout de même les accompagner et les aider de temps à autres, et même les surveiller car certaines pierres sont bancales. On courre, on grimpe, on saute et on s'amuse bien au milieu de ce décor naturel étonnant.





Et comme d'habitude nous sommes seuls. On fait un tour sans trop s'éloigner, car malgré les panneaux d'indications, on aurait vite fait de se perdre. En montant au sommet d'une des plus hautes formations, on se rend compte de l'immensité de ce terrain de jeu. Nous y resterons pour déjeuner avant d'attaquer la route en direction du Nord-Est.


Mariental et le désert du Kalahari

Nous continuons notre chemin, chaque kilomètre parcouru nous rapprochant un peu plus de la fin de notre aventure. On y pense de plus en plus, Mariental sera notre dernière étape avant notre retour sur Windhoek... Et sur la France... Mais nous gardons du baume au cœur, surtout lorsque nous arrivons de nouveau dans des paysages à couper le souffle. A notre habitude, nous sommes rapidement sortis des grands axes afin de nous imprégner de ces décors aussi diversifiés que magnifiques. En nous dirigeant vers l'Est nous empruntons des pistes ondulées, comme un gros ruban déroulé devant nous. On monte, puis on redescend est ainsi de suite sur des kilomètres.



Le paysage est grandiose en nous approchant de la frontière avec le Botswana. Ici, le sable est de couleur rouge et tranche avec la végétation verte qui pousse entre les dunes. C'est ici que commence, ou se termine, le gigantesque désert du Kalahari.

Cela nous donne vraiment envie, une fois de plus, de continuer en passant cette frontière si proche... L'Afrique réserve tellement de belles surprises, nous en sommes convaincus. Pour l'heure, il s'agit de refaire le plein dans la prochaine ville pour rallier Mariental et nous trouver un nouveau logement. Après quelques recherches sur le Web nous avons jeté notre dévolu sur un camp juste en périphérie de la ville : le River Chalet. Nous aurions aimé dormir au milieu des dunes couleurs ocres mais les camps qui y sont installés sont vraiment hors budget. Donc, on s'éloigne un peu et on profitera de ce beau paysage lors d'une balade le lendemain. Ayant goûté au confort d'une chambre avec un lit par ces nuits froides, il nous apparaît difficile de redormir dans la tente. Nous négocions une petite habitation, la seule restante, dans laquelle il n'y a qu'un seul lit. Mais la propriétaire est adorable, et nous ramène 2 matelas et 2 couettes pour les enfants, qui seront installés à même le sol et qui occuperont tout l'espace disponible certes, mais qui feront plus que l'affaire.

Une nouvelle fois un accueil chaleureux et des personnes arrangeantes afin d'optimiser notre séjour. On va être au chaud et au top, à tel point que nous y resterons 2 nuits au lieu d'une seule. Et peut-être aussi afin de retarder notre retour sur la capitale namibienne. Xav allume un barbecue pendant que les enfants partent explorer cette ferme abritant de nombreux animaux allant du canard au paon, en passant par des chevaux et même un chameau. Il y a aussi un parc avec quelques jeux : balançoire, toboggan et tourniquet. Tout est parfait pour passer une belle soirée et une bonne nuit.


Aujourd'hui nous décidons de prendre notre temps et de ne partir qu'à quelques kilomètres afin de nous enfoncer un peu dans ces dunes splendides. Une des solutions est de pénétrer dans la réserve, mais nous ne pouvons pas y faire de "safari" sans guide et donc sans payer une excursion. Nous nous promenons donc dans le camp de Bagatelle, en marchant dans le sable et en sortant un peu des sentiers battus.





Jusqu'au moment où l'on se dit que ce n'est pas très prudent ce que nous sommes en train de faire... Il y des herbes hautes entre les dunes, un point d'eau à quelques centaines de mètres, et nous sommes en plein milieu d'une réserve malgré la présence d'un camp... Autant dire que nous sommes des proies faciles pour tous types de carnassiers rôdant dans les parages.




Ce soudain excès de conscience nous fait faire demi tour et retourner vers les baraquements du camp, là où les chemins sont bien délimités. On remonte à bord de notre 4x4 et décidons de faire un petit tour au milieu des emplacements. Il n'y a presque personne et nous décidons de nous installer pour déjeuner. Ce midi, on sort même, pour une fois, la table, la nappe et les chaises. Je vous l'ai dit, c'est une journée où l'on prend notre temps. Aujourd'hui, le chef nous propose au menu : salade composée, accompagnée d'une bière fraîche.




On dessine dans le sable, on joue au ballon, on savoure l'instant, tout simplement.






Puis vient l'heure de nous rapatrier à notre logement pour y passer la fin de journée et cette dernière nuit dans ces si jolis coins sauvages.

Retour à Windhoek

Ça y est, nous y voilà... Non pas encore le dernier jour en Namibie, mais bel et bien le retour au point de départ, là où tout a commencé il y a presque un mois. Nous retrouvons la capitale, la ville, la population, le trafic routier, etc... Et on ne peut pas dire que ça nous a manqué ! On a repris 2 nuits à l'Urban campsite qui offrait des prestations correctes.

Au programme : donner un coup de jet d'eau à la voiture, plus un bon coup de balais afin d'évacuer un maximum de poussière et de sable. Elle en a bien besoin, ce n'est vraiment pas du luxe et on ne se voyait pas la restituer le lendemain dans cet état. Ensuite, on s'attaque aux sacs.

On déballe tout afin de répartir et équilibrer au mieux le poids. On se rend compte que nous sommes chargés comme des mules. Une valise entière est consacrée aux souvenirs en tous genres. Cependant tout finit par loger, maintenant il ne faut plus, ou presque, les ouvrir. Dernier soir où l'on sort le réchaud pour cuisiner, avant dernière nuit dans nos tentes, journée du lendemain consacrée aux papiers et tests PCR... Le moral en prend un coup....

C'est à ce moment, que notre voisin de camp passe la tête pour nous inviter à prendre un verre autour du feu qu'il a allumé. Une personne seule, âgée, dormant dans un vieux combi T2 aménagé. On refuse poliment l'invitation, les enfants devant partir au lit. Mais ce monsieur semble insister, et on sent vraiment une bienveillance et juste une envie d'échanger, un verre à la main. Bon bahh... Ok !

On couche les enfants et on traverse le buisson qui nous sépare de son emplacement. Il nous propose un gin tonic qu'on ne peut plus refuser, d'autant plus qu'on aime ça et qu'il nous fera certainement du bien. Et puis naturellement la discussion s'amorce, il nous raconte sa vie, on lui raconte la nôtre et cela pendant plusieurs heures. Il habite en Namibie depuis plus de 20 ans et on le sent amoureux de ce pays. Notre niveau d'anglais s'est amélioré depuis le début du voyage, ce qui nous permet de tenir de plus longues conversations. Un 2ème puis un 3ème verre de ce gin local avec un bon tonic, nous ferons véritablement devenir bilingue !

Une très belle soirée qui nous a fait chaud au cœur, et un peu à la tête, avec ce monsieur qui nous a ouvert ses portes ; un bel exemple, plutôt que de rester seuls chacun de notre côté ou bien se méfier des étrangers.

Nous trouverons donc notre sommeil facilement. Ce matin, après le petit déjeuner, on file au laboratoire pour nous faire tester. Tout se passe bien jusqu'au moment où la secrétaire nous demande s'il nous faut des QR codes sur nos résultats... Dans le doute, n'étant pas sûr si cela est obligatoire pour les contrôles en France, on demande d'en avoir. Et là, ça se complique... Il nous faudrait à chacun un numéro de téléphone local différent, ainsi que chacun une adresse mail différente, y compris Iloa et Nolan ! Évidemment ce n'est pas possible en plus d'être complètement "débile". On cherche une solution avec cette dame qui fait son possible, mais il faut s'y résoudre, nos résultats seront sur papier et sans QR codes. On croise les doigts pour ne pas être embêtés plus tard. Maintenant que les formalités sont faites, que nous avons un dossier complet (attestations de déplacements, attestations sur l'honneur de mise en auto-quarantaine 10 jours lors de notre arrivée sur le sol Français, attestations d'hébergement de mes parents avec copie de leurs pièces d'identité et d'un justificatif de domicile, ...) à présenter aux polices aux frontières françaises (je vous rappelle que nous sommes dans un pays classé "rouge"), nous pouvons aller dépenser nos derniers shillings namibiens. Un petit tour dans les boutiques d'artisanat fait main où nous trouverons une paire de boucles d'oreille, un magnet et un œuf d'autruche ! Oui je sais... Mais on le portera dans un sac à la main, et on calera notre girafe sous le bras...


Retour au camp, check-up de tout, puis dernière nuit sous la tente avec déjà des souvenirs plein la tête, car oui, demain on rentre.... Snifffffff.... Qu'il est dur moralement ce dernier jour.



On commence par passer au labo récupérer nos résultats qui sont tous négatifs, puis direction le site du loueur de voiture pour redonner les clés de notre super maison roulante. On se fait rembourser une facture de notre brûleur de réchaud que nous avions dû changer, un bref contrôle du véhicule et tout est en ordre. On patiente un peu sur place, on boit un café, puis on nous dépose à l'aéroport.


Une longue journée s'annonce, nous sommes en avance et devons patienter un long moment ; l'occasion de sympathiser avec d'autres français : un couple retraité de grands baroudeurs, et aussi une famille qui nous a reconnu en tant que La Happiness Road et qui part pour la Tanzanie.



Notre avion transite par l'énorme plaque tournante africaine : l'aéroport Éthiopien d'Addis-Abeba. Cependant, jusqu'à la fin, nous ne sommes pas au bout de nos peines, comme si l'Afrique nous retenait et ne voulait pas nous laisser partir. De gros orages frappent la capitale Éthiopienne, du coup notre avions décollera de Windhoek avec 6 heures de retard, nous faisant louper la correspondance pour Paris. Ce sera finalement après plus de 24 heures passées dans l'aéroport d'Addis-Abeba, et après beaucoup de fatigue, que nous prendrons notre dernier vol en direction de la France.





Nous sommes le samedi 31 juillet 2021, il est 6 heures du matin et notre tour du monde a pris fin...

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