Notre voyage au temps des pharaons continue et nous conduit en direction de la ville d'Assouan (ou Aswan) en direction du Sud. Pour nous y rendre rien de mieux et d'aussi rapide qu'un vol interne. Désolé pour notre empreinte carbone qui doit accumuler quelques malus... En réalité, on n'y pense pas trop, et on se conforte en nous disant que nous participons activement à la relance du marché touristique et de ses activités. Donc réveil de bonne heure, de bonne humeur et retour à l'aéroport du Caire pour prendre notre vol qui décolle à 8h. On commence donc à avoir l'habitude de nous pointer au minimum 2 heures à l'avance, enregistrement des bagages, passage des contrôles de sécurité, attente devant notre porte avec un café, puis nouvelle présentation de nos passeports, pour la énième fois avant d'embarquer. Bouclage des ceintures, démonstration par les hôtesses des consignes de sécurité, décollage, collation, atterrissage. Agents de sécurité, contrôle des passeports, récupération des valises et négociations avec un taxi pour nous conduire au meilleur prix jusqu'à notre hotel.
Simple non ?
On a traversé le barrage, puis longé le Nil avant d'arriver au Citymax, sa chambre confortable et surtout sa piscine sur le toit. Autant vous le dire tout de suite, les enfants sont ravis ! On a une belle vue donnant sur ce majestueux fleuve, et en face de nous l'île Elephantine. Des bâteaux de croisière sont amarrés juste à proximité, mais patience, ce sera pour dans quelques jours.
Pour l'heure, place à la détente, la baignade et les devoirs !
Abou Simbel
Il est très tôt quand l'alarme du téléphone se met à sonner. Mais il faut se réveiller de très bonne heure pour quitter l'hôtel à 6 heures. Notre guide, un nouveau prénommé Hamed, est déjà là. On remonte à bord de l'un de ces minibus de 9 places, très courant dans le coin, affrété spécialement pour nous. Un chauffeur s'occupera du bon déroulement du trajet aller et retour. L'hôtel nous a gentiment préparé des petits déjeuners à emporter, pas fameux, mais copieux et qui nous permettront de tenir jusqu'en début d'après-midi. Il nous faudra environ 3h30 pour atteindre le site avec une pause café au milieu. Le paysage est essentiellement constitué de plaines désertiques, arides et balayées par le vent. Un mélange de sable et de pierres de couleurs jaunes et ocres, et aussi, des milliers de pilonnes électriques parfaitement alignés et dont on ne voit pas la fin. Un peu monotone, jusqu'au moment où on longe un immense mur de pierres et derrière ce mur des palmiers. Ce sont les militaires qui sont en charge de planter les arbres, puis récolter les dates, fruits énormément consommés ici. Nous on aime pas... La route est un peu longue, les enfants ont pu se rendormir... On espère intimement que cette sortie en vaut la chandelle et que nous en aurons pour notre argent. On va le savoir rapidement, nous voilà stationnés, arborant l'allée qui mène au site d'Abou Simbel et de ses 2 temples. Pour vous faire une idée, en face de nous s'étend le lac Nasser, l'un des plus grand lac artificiel au monde.
Et à quelques kilomètres plus au sud, se trouve la frontière avec la Somalie. Et là, après avoir contourné cette montagne... Bing ! Un magnifique temple sculpté dans la roche, gardé par 4 impressionnantes statues de Ramses II.
Ce premier temple lui est évidement dédié, et pour commémorer sa victoire à la bataille de Qadesh. Le deuxième temple, un peu plus loin, un peu plus petit mais tout aussi beau était destiné au culte de son épouse Nefertari. Ces temples ont été sauvés, en autres, par l'UNESCO durant la construction du haut barrage. Il a fallu les déplacer pour éviter qu'ils ne finissent sous l'eau, et les reconstruire au plus près de leur emplacement originel. Ce sera le cas pour une dizaine de sites ainsi sauvés des eaux. Revenons à notre grand temple... On est subjugué face à ces immenses statues. On trouve un coin avec un peu d'ombre pour écouter notre guide nous raconter cette bataille, les dieux, le temple.
Quand on pénètre à l'intérieur, c'est le même émerveillement : de grandes salles pourvues de nombreuses colonnes, des peintures, des écritures en hiéroglyphe, puis dans la salle la plus éloignée 4 nouvelles statues représentant des rois. Au lever du soleil le 21 février et le 21 octobre, 3 de ces statues sont éclairées par les rayons du soleil. La 4ème, située dans un coin, n'est jamais éclairée car il s'agit d'un dieu des ténèbres devant toujours rester dans l'ombre. Avec la reconstruction, c'est désormais le 23 février et 23 octobre que la lumière pénètre, dû à un léger décalage dans l'orientation.
Nous ressortons juste quelques minutes sous une chaleur étouffante pour parcourir les quelques mètres nous séparant du petit temple. Lui aussi est taillé dans la roche ainsi que les 6 statues représentant Nerfertari (qui signifie "la plus belle de toutes") et Ramses II qui nous contemplent. Sur les bas reliefs, les murs, les peintures, on retrouve la reine sous la forme de Hator déesse de l'amour, la naissance, la musique et les femmes. Elle est représentée, soit en vache, soit en femme portant les disques solaires entre ses cornes.
Le gardien remettra la clé du temple à Nolan, elle a la forme de Ankh, la clé de vie ou croix de vie. Ce hiéroglyphe était utilisé par les égyptiens pour symboliser la "vie". Nous finirons la visite les derniers, le site nous appartenant, parfait pour les photos. Il fait très chaud, on boit des litres d'eau avant de remonter à bord.
Il s'agit désormais d'effectuer le trajet du retour, avec une halte pour observer un véritable mirage. Sous l'effet de la chaleur, le sable et le ciel se confondent et une illusion d'optique fait apparaître une sorte de mer. Même la route de bitume, filant droit devant, disparaît. On s'assoupit un moment avant d'arriver à l'hôtel, et pour répondre à la question que l'on se posait : "oui et encore oui" ça vaut vraiment le coup d'y aller.
Le Village nubien
Nous avons eu l'occasion d'embarquer sur un petit bateau afin de descendre le Nil, qui coule du Sud vers le Nord, afin avant tout de faire une ballade, mais aussi pour découvrir un village nubien. Après une pause baignade dans le fleuve, un peu frais, (ou bien est ce dû à la température extérieure très élevée...?)
Nous accostons sur les berges d'un village authentique. Pour la petite histoire, avec la construction du grand barrage d'Assouan créant le lac Nasser, une grande partie de la région est inondée, champs et villages compris. Les nubiens qui habitaient là, le long du Nil et de ses cataractes (les 7 rapides que l'on trouve sur le fleuve) ont dû être relocalisés. On leur a laissé le choix de la nationalité: ceux du nord devenus égyptiens et ceux après la 2ème cataracte prirent la nationalité somalienne. On peut désormais leur rendre visite et découvrir leur village avec leurs maisons, parfois colorées, avec des toits en voûtes servant de climatiseurs naturels.
Nous serons reçus par le chef du village qui nous invite à boire le thé chez lui. On visite la maison, on discute, on regarde les 2 petits crocodiles qu'il élève et qui semblent plutôt malfaisant pour leur jeune âge. Ces anciens pêcheurs et travailleurs des champs vivent très simplement, mais les jeunes aujourd'hui préfèrent travailler en ville plutôt qu'au village.
Il est temps pour nous de les remercier et répartir à bord de notre petit bateau à moteur qui nous déposera aux pieds d'un grand hôtel chic et luxueux... Mais avant petite séance photo sur le toit de notre bateau...
Le Old Cataract Ce célèbre hôtel sur le bord du Nil est notre lieu de rendez-vous avec Sam et Alex , nos amis français rencontrés à Cuzco. Aujourd'hui, il est devenu le Sofitel, mais c'est un ancien palais construit sur une roche de granit rose. Rendu célèbre par Agatha Christie qui y a écrit quelques uns de ses romans, mais aussi par les nombreux dignitaires qui y ont fait escale. Nous c'est pour y boire un cocktail et un seul vu les tarifs pratiqués par l'établissement. Mais il est vrai que c'est bien beau avec ce marbre, un bar bien approvisionné, un ancien ascenseur charmant...
On est bien heureux de retrouver nos amis qui ont l'air en pleine forme. On sirote notre verre, on le savoure, on le déguste. Les discussions vont bon train, et on décide de prolonger ce moment en allant manger ensemble dans un restaurant typique de la ville. Koftas, poulet, hummus, des plats traditionnels simplement cuisinés. On s'échange comme à nos habitudes nos bons plans, eux aillant quelques jours d'avance sur nous. D'ailleurs ils sont actuellement en croisière, en escale à Assouan et repartent le lendemain matin alors que nous ce sera dans l'après-midi. On se salue, à priori nous nous reverrons pas avant nos retours respectifs en France. Bon vent !
Tour en felouque sur le Nil
Avant de partir en croisière, nous nous octroyons un moment détente en felouque. Ce bateau à voile traditionnel est surtout utilisé pour la promenade de touristes. C'est donc dans un calme très reposant que nous voguons, avec une très faible brise qui s'engouffre dans les voiles. Nous profitons de la vue sur l'île Elephantine, son jardin botanique, et sur la rive d'en face les tombeaux des nobles creusés dans la montagne. Une petite heure relaxante pour se sortir de la torpeur d'Assouan et des sollicitations incessantes des égyptiens : Où tu vas ? Qu'est ce que tu veux ? Un tour en calèche ? Tu veux de la bière, de l'alcool ? Autre chose ? Donne moi de l'argent... On les aime bien, mais ils sont parfois très fatigants et cette sortie en felouque est un bon échappatoire.
Temple de Philae
Situé sur une île, et déjà dégradé par plusieurs immersions, il a lui aussi était sauvé des eaux, en le déplaçant sur l'île voisine, plus haute de quelques mètres mais suffisamment pour être hors d'eau après la construction du barrage. Il y a longtemps, on pouvait le visiter en partie, en barque. On s'y rend donc toujours à l'aide d'un petit bateau, il y en a une multitude qui propose leur service.
Dès son apparition, on est conquis. Surnommé "La perle du Nil ", ce temple très bien conservé est dédié à Isis. Il sera terminé par les romains puis transformé en église copte.
Bref, on pénètre sur une grande esplanade et encore un fois de magnifiques colonnes, sculptures et peintures. Trois salles se succèdent, toutes aussi impressionnantes les unes que les autres. Il y a de petites pièces adjacentes. De petits "miaow" s'échappent de l'une d'elle... Ce sont de petits chatons, forcément tout mignon, qui s'approchent dans l'espoir de trouver à manger. Puis se seront 2 jeunes, français, que nous rencontrerons. Des touristes heureux et enthousiastes de découvrir l'Egypte. On sympathise rapidement, avant de nous faire reprendre par notre guide en plein cours d'histoire, et nous aurons l'occasion de les recroiser plus tard. On fait le tour des temples annexes, on mitraille de photos, certaines avec l'eau en arrière plan. Encore une merveille qui propose également les soirs, un spectacle de sons et lumières qui parrait'il est très beau... Une prochaine fois car nous, nous commencerons la croisière dans quelques heures.
Barrage de Nasser
Quelques lignes sur cet immense ouvrage. Chaque président, durant son mandat, souhaite laisser sa "trace". Ce haut barrage d'Assouan est considéré comme l'un des plus important au monde et vient renforcer l'ancien barrage. Le but de ce projet, en plus de produire de l'électricité, est bien de réguler les crues du Nil. Avec l'affluence d'eaux venant de l'Afrique, les plaines étaient inondées et rendaient les terre fertiles. Mais avec les grandes crues les récoltes étaient perdues, ou inversement avec les périodes de sécheresses. Désormais le lac artificiel est un immense réservoir d'eau permettant de réguler les quantités souhaitées. Quelques données sur ce gigantesque ouvrage réalisé en collaboration avec les russes : 11 années de construction, 3800 mètres de long, 980 mètres d'épaisseur à la base et 40 mètres à son sommet et enfin une hauteur de 111 mètres. Sacré chantier !
Croisière sur le Nil, entre navigation et vie à bord
Et oui... Que serait un voyage en Égypte sans une croisière sur le Nil ? Naviguer sur ce fleuve mythique, se faire bercer par les flots et se laisser aller... Ok, on signe ! Notre bateau n'est pas le genre d'immenses ferrys que l'on imagine lorsqu'on parle de croisières, mais il reste imposant sur 3 étages, une trentaine de cabines et sa piscine sur le pont. Son nom : "Princesse Sarah II".
Nous avons décidé, pour une question de budget essentiellement, de descendre le fleuve durant 3 jours et finir notre séjour fluvial à Louxor. Bien entendu le trajet sera entrecoupé de haltes pour visiter quelques sites que je vous conterai un peu plus bas dans l'article. Notre cabine est une suite. Mais je vous parle d'une suite juste car un petit peu plus grande que la cabine standard afin de pouvoir y ajouter un petit lit simple. C'est étrange, mais ici en Égypte, on a du mal à trouver des chambres pour 4 personnes. Très souvent pour 3, sinon il faut en louer deux... Pas très pratique, surtout avec des enfants encore un peu trop petits pour dormir seuls de leur côté. On s'est donc arrangé afin de nous retrouver tous ensemble dans la même "suite" mais sans strass ni paillettes. Les touristes à bord semblent essentiellement être russes et égyptiens même si on a croisé un couple français. Les repas se font dans une salle de restauration ultra climatisée (il y fait presque trop froid), et sous forme de buffet. Les enfants sont ravis et comme dit Nolan : "c'est trop bien on choisit ce que l'on veut et on n'a pas besoin d'attendre que les plats arrivent !" C'est plutôt sympa en effet, au moins quelques jours, et surtout parce qu'ils renouvellent les menus. La journée type commence donc par un petit déjeuner de bonne heure pour vite partir en visite avant les fortes chaleurs. Retour pour le déjeuner, puis devoirs et en récompense : piscine pour les enfants et un peu plus tard apéro pour les parents. Puis dîner et au lit pas trop tard comme assez souvent, car les réveils sont toujours un peu difficiles.
Quant à la navigation... Ce n'est que quelques heures par jours, la distance à parcourir n'étant pas trop importante. Les personnes, et surtout les enfants que l'on croise sur les berges nous saluent tous et parfois sautent à l'eau lors de notre passage. Le paysage quant à lui est apaisant, alternant entre villages, parties boisées, tombeaux dans les montagnes... Mais le plus extraordinaire reste les égyptiens nous accostant avec leurs petites barques, dépourvues de moteur. Ils s'approchent dangereusement à l'aide de leurs rames, puis je ne sais pas comment, arrivent à attacher une corde à notre bateau et ensuite se font tracter. Ils sont fous ces égyptiens ! Et tout ça pour quoi...? Essayer de vendre quelques nappes ou autres décorations de table à prix modique aux passagers. On a assisté plusieurs fois à ce genre de scène, notamment au passage de l'écluse. Aussi incroyable que folklorique ! Nous sommes sur le pont supérieur et une dizaine de mètres en dessous, dans leurs embarcations de fortunes, ils hurlent et nous envoient leurs produits emballés dans des sacs plastiques. Un coup ça atterrit sur la tête d'un plaisancier profitant de la piscine et n'ayant rien vu venir, un coup ça tombe dans le fleuve et ils doivent le repêcher,... Bref c'est la quincophonie pour discuter le prix, attraper les colis, les renvoyer avec précision dans leurs embarcations et, quand il y a affaire conclue, sortir les sous à temps et leur envoyer dans une bouteille plastique. Un drôle de cinéma qui fait l'attraction pour les passagers.
Notre bateau est loin d'être le seul à naviguer. C'est assez souvent que nous croisons les mêmes ferrys, et on imagine assez bien ce que se doit être en pleine saison hors Covid. Certainement un véritable trafic fluvial, des bousculades au buffet, de longues attentes au bar, des transats tout le temps occupés et une piscine bondée dans laquelle il serait impossible d'effectuer le moindre mouvement. Je pense qu'on s'en sort bien. Louxor est en vue, nous jetons l'ancre, nous sommes arrivés.
Pas très adeptes de ce système de voyage, avec des sorties en groupes organisées aux mêmes heures, nous avons tout de même pris du bon temps et du plaisir. Trois jours nous suffisent donc avant de reprendre les transports terrestres et continuer notre chemin.
Temple Kôm Ombo
Ce temple, assez particulier, est constitué de 2 parties car il est dédié à 2 divinités : Sobek le dieu crocodile et Haroëris le dieu épervier. On imagine assez bien l'endroit avec de nombreux reptiles et c'est pourquoi les égyptiens du coin devaient lui vouer un culte afin de ne pas l'offenser. Un musée devant le temple expose des momies de crocodiles ! Assez intriguant, on ne peut que saluer la connaissance de cette civilisation aussi bien sur le plan architectural que pour la médecine. D'ailleurs sur les murs d'enceinte on retrouve des gravures avec une liste d'instruments de chirurgie. Ils sont très ressemblant avec ceux utilisés de nos jours : des pinces, de petits couteaux, d'autres plus gros. Dans le même registre de médecine, on peut également observé une scène d'accouchement. On trouve aussi, ici, le premier calendrier de tous les temps. Les bas reliefs sont vraiment bien conservés et encore une fois on reste en admiration devant le travail.
Temple d'Edfou
Pour nous y rendre, une calèche nous attend à la sortie du bateau. Pourquoi pas : c'est inclus dans la visite, ça nous évite de marcher et ça amuse les enfants. On encourage le cocher afin que notre cheval galope et double les autres passagers pour arriver avant eux sur le site. Mais ce ne sera pas le cas, nous sommes 2 embarcations et déjà quelques groupes sont sur place... Zut ! Nous ne serons pas les seuls... On en avait pris l'habitude. La ville d'Edfou a longtemps été prospère et son temple colossal, celui d'Horus (dieu faucon), en est une belle preuve. Il est immense avec ses 137 mètres de longueur et ses 36 mètres de hauteur. Ensablé durant des années, il fut dégagé, lui aussi, par l'egyptologue Auguste Mariette ! On pénètre au travers des deux tours à base rectangulaire, reliées entre elles et offrant ainsi une gigantesque porte. Décorées d'énormes reliefs représentant les dieux et le roi, la cour elle est entourée de nombreuses colonnes. On se sent tout petit... On trouve un peu partout des retranscriptions du culte voué à Horus. Les offrandes y sont représentées, comptées et inscrites jour par jour. Sur l'immense mur d'enceinte, on retrouve les scènes de guerre puis la victoire sur ses ennemis présentés sous la forme d'hippopotames. Au fond de la cour, on retrouve une superbe statue du dieu faucon avec la double couronne qui garde l'entrée d'une salle. Plus on s'enfonce vers le bout du temple, plus le plafond s'abaisse, tout comme la lumière. De nombreuses pièces adjacentes sont toutes aussi bien décorées rendant ce complexe vraiment immense et magnifique. Peut-être l'un des plus beaux...? Difficile à dire et surtout d'en élire un plutôt qu'un autre.
Donc après le chef d'oeuvre architectural que sont les pyramides, nous avons été bluffés par tous ces temples. Il y en des imposants, des raffinés, mais en règle générale tous sont dans un superbe état, conservés par le sable. Heureusement que certains ont pu être sauvés des eaux du barrage, car c'est un regard sur l'histoire incroyable. C'est sûr, ces terres doivent encore nous livrer de nombreux secrets encore enfouis ou engloutis...
Coucou impressionnant ce pays tellement riche avec une histoire incroyable et un ptit loulou maître des lieux avec sa clé. Ça fait envie 👍