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elomariette

Notre première semaine...

Dernière mise à jour : 1 avr. 2021



Cela fait une semaine que nous sommes partis et nous en avons pris plein les yeux.


D’ailleurs, ce sont nos 5 sens qui sont en plein éveil...

Petit retour en arrière...

Nous sommes arrivés jeudi dernier mais ça, vous le savez déjà. Nous avons récupéré notre logement, un Airbnb situé sur la commune de PUNA AUIA sur la côte ouest de l’île, à quelques kms au sud de Papeete. On découvre notre futur “chez nous” pour les 12 prochains jours. Ce n’est pas très grand, mais largement suffisant. Composé d’un espace avec 2 lits et d’une salle de bain à l’intérieur, on trouve la cuisine à l'extérieur avec un desk, une terrasse, un bout de jardin et une piscine... Le tout avec vue sur le lagon et Moorea… Que demander de plus, conscients que nos logements ne seront pas tous de ce standing durant notre périple...

Les 2 premiers jours, le décalage horaire se fait ressentir : 12h de différence avec la métropole ! On se couche vers 19h, et nous sommes réveillés le matin vers 4h. On attend les premiers rayons de soleil, vers 5h, pour se lever. Puis nous en profitons pour faire l'école aux enfants, avant le petit déjeuner qui nous est livré chaque matin par nos hôtes Mareva et Teiri. Petit dej' donc à 6h30, puis on se prépare, impatients de découvrir cette île. Bien que relativement “petite” avec une superficie de 1000m2 environ, nous avons entrepris de visiter Tahiti en prenant notre temps.

On est parti en direction du Nord, au volant de notre Dacia Sandero de location, fenêtres grandes ouvertes, profitant de la chaleur ambiante.

Premier arrêt pour visiter la maison, devenue musée, de James Norman Hall. Fameux écrivain américain connu notamant pour son roman les "révoltés du Bounty" adapté au cinema. Il s'installa a Tahiti dans les années 20 pour y vivre, et sa maison restaurée a l'identique, invite à un voyage dans le temps, très bien raconté et mis en scène par cette dame qui tient le musée. Ensuite, nous continuons notre découverte par la Pointe Vénus, son phare et sa plage de sable noire. Les enfants sont ravis de se baigner dans de l'eau proche des 28° et de se recouvrir le corps avec ce sable si fin et si noir.

Sur le retour, petit stop au Belvedère de Tahara'a pour admirer le point de vue sur la baie et... Sous la pluie ! Pluie tropicale, donc grosses gouttes chaudes qui mouillent bien. On patiente sous un faré avec des jeunes locaux, quand...Petite accalmie ! On part rejoindre la voiture garée plus bas, sauf que l'accalmie ne dure que 30 secondes... Bref, on arrive trempés, mais ça fait parti du charme polynésien.



Le lendemain, nous partons de bonne heure à la découverte de Tahiti Iti, la presqu'île au sud.

Direction Teahupoo et sa vague mythique.


Rien que le trajet pour s'y rendre nous fait rêver : la route longe la mer avec ses jolis cocotiers, frangipaniers, bougainvillers, ibiscus... Une palette de couleurs de rêve, le tout sur un air de musique des iles avec la radio locale.

Oui, tous nos sens sont éveillés.

Une fois arrivés sur place, chacun fait sa photo traditionnelle sur la vague, en béton, de Teahupoo.





Cette vague est connue car c'est une étape du circuit pro de surf, une vague si creuse que seuls les plus aguerris et avertis osent rider.

Nous rencontrons Timothé, un local d'environ 60 ans, qui nous propose de nous emmener sur son bateau afin de nous approcher de "La" vague. Elle casse et se déroule au large, et même si ce n'est pas un jour de forte houle, Xav est comme un gamin, excité. Nous voilà partis... Une fois sur le spot, on sort appareil photo et caméra. Pas de surfeurs ce matin, les conditions ne sont pas superbes, la gauche déroule quand même, d'une taille modeste avoisinant les 2 mètres.




Soudain, nous apercevons des baleines au loin... Ni une ni deux, le taxi boat part à leur rencontre. La sortie vague se transforme en sortie baleine. Timothé ayant grandi a Teahupoo, il connaît la mer et ses habitants, et veille à respecter leur tranquillité. Nous nous approchons doucement et coupons le moteur du bateau pour ne pas les effrayer... Et là, débute un long jeu de cache cache avec les baleines à bosses, sachant qu'elles peuvent plonger et rester 40 minutes sous l'eau sans remonter à la surface. En cette période, elles sont encore nombreuses et nous n'avons pas longtemps à patienter pour en apercevoir d'autres. Enfin... J'arrive à prendre le cliché que j'attendais... Les enfants comme les parents sont subjugués, nos yeux pétillent de joie devant ces majestueuses créatures.




Ensuite Timothé nous conduit dans un de ses spots secrets, une rivière d'eau douce, cachée à l'abri des regards. Baignade au programme puis il nous emmene au pied d'un arbre sur lequel une corde est attachée.

Il nous propose de faire Tarzan au dessus de l'eau... Evidemment, on se prend au jeu et on adore !



Un bon moment de rigolade avant de remonter à bord, on en reprend plein les yeux en observant cette terre montagneuse et arborée depuis la mer.


Retour sur la terre ferme, nous continuons d'explorer cette presqu'ile dans l'autre sens car la route ne fait pas tout le tour. Encore de beaux clichés, et retour à la maison après une journée bien remplie et riche en émotions.



Ah ! J'oubliais... Nous avons mis la crème solaire trop tard... Résultat... (Je vous laisse imaginer la suite...)



Le lendemain, dimanche, nous allons faire une journée plus soft : direction le marché de Papeete. Équipés de nos masques, on arrive dans cette animation caractéristique des marchés. Ça vit, il y a du monde, du bruit, des stands de fruits et légumes, mais aussi de poissons, de patisseries, des vendeurs de pareos, de coquillages et autres souvenirs.



On se régale de ses couleurs, ses odeurs et nos papilles sont prêtes à goûter tous ces mets. On poursuit par une petite ballade au parc du centre ville, le long du port, pour admirer quelques yachts de luxe et pour nous ouvrir l'appétit. Retour à la maison pour déjeuner et afin de passer une après-midi tranquille. Tentative de plage, mais la fenêtre météo en a décidé autrement... Partie remise pour la baignade. Lundi : la journée commence par la réalisation de nos auto-test Covid ; ceux remis lors de notre arrivée à l'aéroport. Cela consiste à s'enfoncer un coton tige dans chaque narine, et un autre dans la bouche ; puis les conserver dans un tube à essai et les déposer au dispensaire le plus proche. Une fois cette formalité effectuée, direction le Sud et la région de Vaipahi, ses lacs, cascades et jardins.

On s'engouffre sur une petite route qui devient rapidement une piste de terre, de boue, de cailloux, de trous à éviter et de gué de rivière à franchir. Oui, nous allons voir si notre voiture peut faire 4x4...



Nous avons avancé plus loin que de raison, mais sans rien casser... Heureusement ! On décide finalement de continuer à pieds, et de faire le reste du chemin qui nous sépare du lac, en mode randonnée, au milieu de cette végétation luxuriante.




Après une bonne heure et demi de marche, chaussés de nos sandalettes Decathlon, aussi moches que pratiques et confortables, nous arrivons au premier lac. Pas de baignade possible à celui-ci, et le second semble trop loin, à pieds, pour les enfants. Demi- tour, avec un petit regret, mais on reste positif car seuls au monde au milieu de cette grandiose forêt. On observe les fleurs, les flamboyants : ces magnifiques arbres à fleurs rouges, mais aussi les lianes, les bambous, les bananiers, les arbres a papaye, les feuilles démesurées des plantes.


Après un ravitaillement se résumant à un picnic à la voiture, on redescend vers le site des cascades. Là, une nouvelle rando nous attend mais d'une durée plus courte, à savoir 1 heure environ pour la petite boucle. Le site est superbe, la montée se fait au milieu d'une flore variée, et de certains endroits nous avons une vue imprenable sur le lagon.



C'est aussi l'occasion de tester le "porte-bébé" qui nous a été prêté, avant notre départ, par une famille rentrant de tour du monde et qui nous l'a chaudement recommandé. Merci Erica et Koen, en effet ça peut servir, la preuve en une semaine. Nolan bien installé sur le dos de Xav, on peut amorcer la descente le long du cours d'eau.


Quelques passages escarpés, des franchissements de rivières, de nombreuses cascades : le top !




Seul bémol, la pluie qui est venue nous rejoindre. La ballade se termine par une belle cascade qui tombe dans le jardin botanique. Très bien entretenu, on y découvre de nombreuses variétés d'arbres, ce sera l'occasion pour Iloa de travailler sur un exposé pour sa classe. On y croise une anguille dans les bassins , des canards sur l'herbe et évidemment des coqs et des poules omniprésents sur l'île (ils sont dans notre jardin, au bord des routes, dans les parcs, etc... Bref, on entend toujours les coqs). Encore une grosse journée, les enfants ont bien crapahuté, le sommeil ne devrait pas se faire attendre.


Mardi, après un copieux petit déjeuner composé de fruits et de viennoiseries, quelques devoirs de maths et de français sous le regard attentif de maîtresse maman, on se prépare pour aller découvrir le Nord-Est de l'île.



On emprunte la seule route qui fait le tour de Tahiti, en découvrant une fois de plus de jolis coins entre ce lagon bleu et cette montagne verdoyante. Au programme, visite du site des "3 cascades" et de l'incontournable "trou du souffleur".


Arrivés sur zone, on se prépare pour une nouvelle randonnée, forts des précédentes. On s'est renseignés, entre 30 et 45 min de marche. On n'oublie rien : eau, barre céréales, appareil photo chargé... Et c'est parti ! Surprise, après 500 mètres parcourus, un panneau nous informe "cascade : 5 minutes"... Et les autres cascades inaccessibles, chemin barré... Pfff.... Dommage, peut-être le sentier est-il devenu dangereux suite aux pluies, le risque de chutes de pierres est très souvent indiqué. Allons voir alors la cascade et non pas les 3 cascades. Bim ! Quelle beauté ! Une chute d'eau de 80 mètres, nommée Vaimahuta, tombant dans un petit lac. Un groupe de français arrive sur les lieux en même temps que nous. Ils décident de se mettre à l'eau... Xav ne résiste pas, il enfile son maillot et part nager au pied de la cascade. Un bon moment, qui restera longtemps dans nos têtes.





On reprend la voiture direction le trou du souffleur situé à quelques kilomètres. Il s'agit d'une cavité dans la roche qui "crache" un violent souffle d'air provenant des vagues qui tapent les rochers et entrent dans le trou. C'est surprenant de voir la violence du phénomène. En tous cas, ça suffit pour nous amuser un bon moment.



On continue à pied la balade le long du front de mer et on s'arrête un moment car on aperçoit au large le souffle des baleines. Nolan, assit sur le mur, en perd une tong... Et ZUT... Enfin ce n'est pas le mot que j'ai employé.... Grrrrrr.... Pas possible de la récupérer, alors tout le monde dans la voiture et on rentre ! Une fois la colère redescendue, on est l'après-midi, on décide de sortir pour aller voir la plage au pied du Sofitel. Situé au PK 15,5 (ici on parle en Point Kilométrique) cet hôtel est vidé et fermé depuis mars suite au Covid. On parvient à accéder à sa plage... Déserte... Et pourtant abritée du vent, donnant sur les bungalows sur pilotis et d'un sable vraiment blanc.



Plage publique donc... Tous à l'eau ! Quel bonheur, c'est ça l'image que tout le monde se fait de vacances à Tahiti ! Décor de carte postale, eau chaude et transparente, sable blanc, cocotier... On s'essaye au snorkeling, et évidemment on se réjouit de voir le moindre poisson, la moindre patate de corail. Iloa ne cesse de vouloir continuer... Notre petit dauphin ne veut plus sortir de l'eau. Quel beau spot, et rien que pour nous... Cela en est presque bizarre... On savoure pleinement jusqu'au coucher de soleil.



Aujourd'hui, mercredi, on se réveille sous la pluie et le vent. La météo n'est pas bonne, on a d'ailleurs annulé, pour remettre à plus tard, une sortie bateau avec Teiri notre hôte. Ce matin on en profite pour travailler : école pour les enfants et mise à jour du blog, point et tri des photos et vidéos qui commencent à s'accumuler. On sort déjeuner au snack situé en bas de la résidence. Au menu ce sera des burgers... Oui je sais, pas très local, mais ça fait du bien aussi de varier les plaisirs ; même si on ne se lasse pas du poisson cru au citron ou lait de coco. La pluie tombe toujours... La saison humide aurait-elle déjà commencé ?



Après une petite demi heure de route, on arrive aux grottes de Maraa, que nous voulons visiter. Encore une fois, il n'y a quasi personne, le site est pour nous. Accueillis par la dame tenant la boutique de souvenir et d'artisanat local, elle nous indique que le parcours se fait en 15 min.


J'en profite pour ouvrir une parenthèse afin de remercier les locaux pour leur hospitalité. Nous sommes séduits par la gentillesse des tahitiens : toujours quelques mots à échanger, à répondre à nos questions, nous guider, nous conseiller.

C'est donc une courte ballade sur un sentier balisé que nous découvrons 3 grottes. La première est la plus grande, on ne peut malheureusement pas y rentrer car interdit. Elle renferme un bassin, qui, avec la météo du jour, relâche de la fumée, ce qui rend l'endroit mystique.



Passage par la boutique mais nous sommes raisonnables et ne nous laissons pas tenter par les chemises à fleurs ou jolis pendentifs.

Sur le chemin du retour, arrêt à PK 18, la plage de sable blanc que tous les touristes connaissent car accessible depuis la route avec parking. Le temps est couvert mais on ne résiste pas à l'appel du lagon. Petite baignade avant de regagner notre chez nous.


Une première semaine riche en découvertes et en émotions s'achève. Nous nous sommes acclimatés et avons pris nos repères.

Les dernières nouvelles arrivent ce jour de métropole. On apprend un nouveau confinement avec des mesures spécifiques pour les territoires d'outremer. Nous attendons donc les décisions qui seront appliquées localement, normalement demain. A suivre...

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4件のコメント


elomariette
2020年10月30日

Merci Lorène... J'étais folle pour la tong... Plein de gros bisous

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roylorene
2020年10月29日

Merci pour tous ces jolis partages du quotidien. L’histoire de la tong m’a bien fait rire...perso j’aurais explosé ! Ça fait du bien de suivre vos aventures. Bisous

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elomariette
2020年10月29日

Coucou, on ne sait pas encore, on en saura plus dans la journée normalement...

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An'c Prugnieres-Gravellier
An'c Prugnieres-Gravellier
2020年10月29日

Coucou vous êtes confinés chez vous ?

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