top of page
  • elomariette

Nord du Laos...



Tout commence par le passage de frontière terrestre...

Etape redoutable, les douaniers pouvant être lunatiques. Le visa doit se payer en dollars américains de préférence (on a pu faire du change à Chiang Mai la semaine précédente) ou en Bath thaïlandais ou en dernier recours en Kip laotiens (un distributeur est disponible sur place).

Mais là où les choses peuvent se compliquer, c'est sur le montant de "taxes" d'entrée sur le territoire... Aussi appelé "backchich".

Cependant, il semblerait que ce soit un montant fixe, déjà défini, et donc qui ne varie pas selon la tête...

Petit conseil, vérifiez minutieusement chacun de vos dollars lors de votre change, chaque billet devant être nikel, état neuf, sans un pli, sans une tâche sinon il sera refusé et on vous demandera de payer en monnaie locale avec un taux de change abracadabrantesque !

Tel est le prix de l'entrée sur le territoire, notre passage à nous se faisant par le Pont de l'amitié n°4.



On a beaucoup entendu parlé, en bien, de ce pays et on y place de grandes attentes... Espérons qu'il soit à la hauteur...


Petite introduction

Le Laos est un pays aux reliefs montagneux, avec de hauts plateaux, et traversé par le Mekong. Il n'a aucun accès à la mer et a conservé dans quelques villes une architecture coloniale française. On peut classer les ethnies en 3 groupes :

Les Lao Loum, ou « Lao des plaines » (68 % de la population), les Lao Theung ou « Lao des plateaux » et les Lao Sung ou « Lao des sommets » (9 %).

La plupart des Laotiens sont de confession bouddhiste. Les rites animistes sont très répandus dans le pays et ont été intégrés dans le culte bouddhique. La plupart des Laotiens se font moines une fois dans leur vie, pour une période qui varie d'une semaine à la quasi-totalité de leur vie.

La guerre civile et les bombardements américains en font le pays à avoir été le plus bombardé de l'histoire par rapport à sa superficie. Enfin, on a pu constater qu'avec l'héritage de la présence française, la pétanque perdure avec une popularité étonnante, et on trouve des boulodromes jusque dans les villages les plus isolés du pays. 


Revenons à nous... Nous sommes à bord d'un bus nous menant à la petite ville de Huai Xay où nous passons la nuit afin d'embarquer le lendemain matin dans un "slow boat" afin de descendre le Mekong durant 2 jours pour rejoindre Luang Prabang.



Le bateau est rempli mais nous sommes satisfaits des places que nous avons obtenues, laissant de la place pour nos jambes.

Imaginez une grande barque dans laquelle sont entassées plus d'une centaine de personnes (beaucoup de touristes) sur des fauteuils de voitures montés à bord... Et cela pendant 8h avant de dormir dans un village étape du nom de Pak Beng. C'est très sympa, très beau, mais c'est lent et donc long... Très long...



On prend notre mal en patience et nous sommes contents au moment de poser le pied à terre. Charles, Audrey, Paul et Anna sont du voyage, un sacré plus pour les occupations à bord !

Après la nuit reposante et un copieux petit déjeuner, rebelote : c'est reparti pour la 2ème journée de descente. On monte à bord une bonne heure avant le départ, et là... Surprise !  On a changé de bateau, et plus personne ne respecte le numéro de son siège... Le bateau est déjà bien rempli et nous ne pourrons pas être à côté de nos amis... Pire on prend des places restantes mais chaque personne déjà à bord s'est permis de décaler son fauteuil afin de grappiller quelques centimètres d'espace pour ses jambes, laissant pour le coup presque plus de place aux personnes du fond.

Autant la 1ère journée fut longue, autant celle-ci s'annonce..."compliquée"... Pas le choix, on s'installe comme on peut, en râlant, puis on attend le départ.



Peu de confort, mais le voyage reste authentique à naviguer sur ce fleuve mythique. Peu de rapides, mais de beaux paysages, des coucous et des sourires échangés avec les enfants qui se baignent, des grimaces aux buffles qui broutent paisiblement... Sans le bruit du moteur et le brouhara général, ce serait tellement paisible... Vous l'aurez compris, nous sommes contents d'arriver, une nouvelle étape commence...



Bienvenue à... Luang Prabang ! 

Ancienne capitale, cette ville  est un carrefour, un lieu de rencontres, un incontournable du Laos avec son aspect originel et typique. Elle est connue pour ses nombreux temples bouddhistes et monastères (on en compte 34). Chaque matin, des centaines de moines provenant des différents monastères marchent à travers les rues pour récolter l'aumône des habitants. C'est évidemment un moment que nous souhaitons découvrir et partager malgré l'heure matinale de 5h30...

On nous propose de nous installer sur un trottoir, d'acheter du riz et quelques denrées qui seront à distribuer. Les moines ne mangent que ce qui leur ai offert et ne font que 2 repas par jour. Nombreux sont les laotiens cuisinant chaque jour du riz afin de le donner le matin lors de cette procession. Pendant une bonne heure, les moines en file indienne récoltent les offrandes avant de rejoindre leur temple. Par respect certains d'entre nous restent en retrait et en profitent pour immortaliser cet instant...



Puis direction le marché qui s'anime de bonne heure. Un café puis on déambule au milieu des étals sur lesquels on trouve : des crapauds, des vers, des écureuils, (parfois des souris), des insectes, des légumes, des pattes de poulet, des tendons de porc, etc... Heureusement quelques stands de fruits frais mixés et de petites gauffres à la coco nous remettent l'estomac dans le bon sens. 




On continue la découverte de cette ville à  vélo, puis à  pieds. Nous sommes là pour une petite semaine et tant mieux, car on se sent super bien ici.

On entre dans les temples, notamment celui du mont Phousi qui domine la ville et ses alentours. Les enfants libèreront 2 moineaux en espérant que leurs vœux s'exaucent.





On continue de recevoir des bracelets de couleurs qui nous sont remis puis noués par des moines prononçant quelques prières. Nous les avons même aidé à confectionner de petites lanternes pour la fête qui aura lieu prochainement.




En effet, chaque première pleine lune de novembre, a lieu la Fête des Lumières (Bun Awk Phansa) pour célébrer la fin de la saison des pluies. Nous y assisterons que le premier soir, car il faut continuer d'avancer sur notre parcours, bien qu'elle soit réputée et reconnue comme une très belle fête, durant 3 jours.



Nous, la fête on la fait pratiquement tous les soirs au Night Market où l'on se retrouve entre voyageurs français. En plus de Charles et Audrey, on sympathise avec Fabien et Nina et Alma, avec Matthieu et Leila et leurs filles Agathe et Gabrielle, Fabrice et Marlène. On entend beaucoup parler français ici, les gens venant du sud croisent ceux qui arrivent du nord et forcément ça fait beaucoup d'histoires à raconter.



Dans cette ville on prendra aussi le temps de se faire masser... A 65000 kip (environ 3 euros) pour une heure, ce serait un sacrilège que de passer son chemin sans s'y arrêter ! Plutôt tonique comme massage : ça fait mal, mais ça fait du bien ! 

On discutera avec une jeune écolière qui parle un très bon français, et on organise même une visite de l'école lendemain, dernier jour de classe avant les vacances. Toujours aussi plaisant de partager et comprendre leur univers... Tous plus souriant les uns que les autres, notre présence les amuse, je crois qu'on pertube un peu le cours bien que personne ne nous dise rien... Au bout d'une heure trente, on décide de s'éclipser...



Une visite, un peu différente, qui va plaire aux enfants en plus de les sensibiliser. Celle du musée UXO (munitions explosives non explosées).

Pour rappel : il est avancé le nombre de plus de 550 000 raids, soit une attaque toutes les huit minutes pendant neuf ans. Plus de 260 millions de bombes à sous-munitions ont été jetées sur le pays, ce qui fait du Laos le pays à avoir été le plus bombardé de l'histoire par rapport à sa superficie. Près de 30 % des bombes à sous-munitions qui ont été jetées sur le pays n'ont pas explosé à l'impact (c'est-à-dire environ 80 millions de "bombies" comme disent les laotiens) et elles se nichent toujours dans les forêts, les champs, les rizières et près des villages ; et environ 30% du territoire laotien est encore pollué par des munitions diverses non explosées.

Selon le gouvernement laotien, au moins 20 000 Laotiens ont été tués ou blessés par des munitions non explosées depuis la fin de la guerre et actuellement, 50 personnes sont tuées ou mutilées chaque année par des munitions non explosées. Un bon "choc" pour rappeler aux enfants de ne pas creuser n'importe où, ni de ramasser et jouer avec ces objets qu'ils ne connaissent pas... 



Depuis Luang Prabang, des sorties sont également à faire, notamment celle des cascades de Kuang Si. C'est en 2 roues que nous décidons de nous y rendre avec Matthieu, Leila et leurs filles. La route, bien que criblée de nids-de-poule, est magnifique. On s'arrête prendre un café au milieu d'une rizière, dépaysant.



Puis arrivée aux cascades après une bonne heure de route. Une petite marche dans ce coin, très touristique, au milieu de la nature. On remonte le cours d'eau qui nous offre de jolis bassins remplis d'une eau couleur émeraude. Ça nous rappelle Semuk Champey au Guatemala.

En amont, on arrive à la belle cascade, irradiée par le soleil. C'est splendide, et forcément une baignade s'impose. L'eau qui courre entre les roches et les arbres est bien fraîche. Iloa pourtant pas frileuse, ne trempera que ses pieds. Mais nous devons mettre un terme à cette pause rafraîchissante, afin de nous rhabiller et récupérer nos scooters.



Sur le chemin, on peut observer 2 ours... Oui oui, 2 ours noirs qui sont là pour être soignés et protégés des agissements de certains qui souhaitent extraire leur bile pour concocter des remèdes... Triste constat de ces pratiques...


En selle pour le chemin du retour avec la lumière descendante de fin de journée, on se régale encore tout en restant prudent aux trous mais aussi aux animaux qui croisent notre route. Très belle journée. 


Escapade de 3 jours dans le nord...

Luang Prabang c'est très bien, mais nous décidons de partir quelques jours dans le nord afin de retrouver l'authenticité des campagnes et des petits villages. Nous voilà donc embarqués à bord d'un bateau, laissant nos gros sacs à la ville, seuls 2 sacs à dos feront l'affaire pour cette petite aventure de 3 jours. Le départ se fait de Nong Khiaw afin de remonter la rivière jusqu'au patelin de Muang Ngoi. La traversée se fait sans encombre, partageant notre barque avec quelques locaux. Les enfants jouent avec une petite fille laotienne qui leur a offert une sorte de friandise, à savoir des ficelles sèches saveur poisson... Pas top... Nous debarquons au petit "port" où des enfants se baignent, et nous nous installons pour une nuit dans une Guesthouse en hauteur nous offrant une magnifique vue sur le fleuve.



Nous avons le temps de nous balader dans ce village qui me rappelle les westerns de mon enfance. Une route principale assez déserte, où seuls coqs, poules et chiens se chicanent... De part et d'autre, de petites échoppes vendant quelques sachets de shampooing ou de lessive à l'unité, des boissons et des chips... Hors du temps...



Quelques falaises se dressent devant nous, de belles randonnées sont possibles. Après avoir traversés cette route principale, téméraires que nous sommes, on s'aventure dans les ruelles pour découvrir la vie des autochtones. On finit par tomber sur une école plein de vie, où les plus petits sont mélangés aux plus grands. Certains ont des dortoirs rudimentaires, ils semblent livrés à eux-mêmes. Certains coupent du bois pour pour la cuisine du soir, d'autres se lavent autour d'un bassin, certains flânent et d'autres jouent au sport national : le Sepak takraw. Aussi populaire que la boxe, et aussi spectaculaire, ce sport se pratique avec une balle en rotin tressé (mais aussi souvent en plastique).

Trois joueurs par équipe, ils peuvent se faire trois passes entre eux ou à eux-mêmes, avant de renvoyer la balle dans le camp adverse par-dessus le filet en utilisant leurs pieds, mais aussi les genoux, les épaules ou la tête. On s'y essaye mais force est de constater que nous ne sommes pas doués... Ce qui les amuse !



Notre tour nous conduit dans un bar-restaurant tenu par un français... Et oui, même dans ce petit village certains compatriotes sont venus s'exiler. Après un bon apéro avec du pastis français et des doses "maison" on s'est régalé d'un plat typique à base de curry et lait de coco.



Nous voilà fin prêts à bien dormir, d'autant plus que nous avons repéré un petit déjeuner pour le lendemain matin avec des baguettes de pain et du nutella ! Et nous n'avons pas été déçus,le plein d'énergie pour attaquer la riche journée qui s'annonce.



On prend contact avec notre guide pour 48h, Done, qui nous amène pour commencer au village de Sopchem. La petite heure de navigation nous permet de faire connaissance tout en se delectant de ces paysages. Sopchem est connu pour son artisanat de tissages. Le village en soit n'a rien de fantastique, mais on voit des métiers à tisser devant chaque porte. Les femmes, une fois revenu des rizières, y passent leur temps pour confectionner des écharpes, jupes, etc... Les prix ne sont pas moins cher que sur les marchés, mais on en achètera une, les sous iront directement aux familles qui vivent avec pratiquement rien.



Déjeuner face au fleuve avant de reprendre la barque et revenir sur Muang Ngoi qui sera le point de départ d'une randonnée en direction du village de Ban Na où nous dormirons. La marche se fait bien, pas trop difficile. On croise les paysans transportant les lourds sacs de riz sur des charettes tractées par des engins à  moteur qu'on appelle ici "tak-tak". Une halte rafraîchissante pour se baigner dans une source au pied d'une grotte, puis changement de décor: on s'aventure au milieu des rizières et des buffles. Superbe. C'est la période des récoltes, le soleil tape encore malgré l'heure, les travailleurs s'affairent avant de retrouver leur habitation. Étonnante découverte, le long des rizières poussent des trèfles... A  4 feuilles ! Pour la plupart... Petite cueillette pour que la chance nous accompagne. (Ça plus le tatouage et nos multiples bracelets,on devrait être bien protégés ! ).







On arrive au soleil couchant, le temps de faire le tour des quelques maisons que compte le village. Repas sommaire, avec "happy water", leur alcool de riz local. Ça nous aidera à nous endormir sur nos paillasses peu confortables... Au réveil, le spectacle est toujours aussi beau, les nuages se dissipent progressivement pour laisser apparaître les champs au milieu des montagnes... Un bout de pain et nous voilà chargés sur le devant d'un "tak-tak" pour un retour au village principal, afin de reprendre le bateau pour un dernier village (celui de notre guide) et une autre randonnée.



Repas du midi chez Done, avec sa famille. Ils vivent simplement et ici personne ne se soucie du confort... Pas de meubles, on mange par terre, on dort par terre, on cuisine par terre... En repoussant les poules qui souhaitent s'inviter.

Une demi-heure de sieste et en route pour les cascades ! Arrêt à une ferme organique, où l'on prend le temps de photographier les papillons ! Il y en a partout, tout le temps, de toutes les couleurs.

Puis on reprend la marche jusqu'aux chutes d'eau où l'on peut se baigner, au milieu de cette nature encore sauvage. Notre guide nous re-déposera à  l'embarcadère où nous prendrons le lendemain un mini-van bondé comme d'habitude pour nous ramener à Luang Prabang. 3 jours de coupure et des images plein la tête. 




Stop à Vang Vieng

Nous quittons Luang Prabang et son agitation avant la fête des lumières pour cette ville étape qui mérite qu'on s'y attarde quelques jours. C'est en train que nous nous y rendons, pénétrant cette fameuse nouvelle gare financée par les chinois et qui jure dans le décor.



Enorme, avec des scans de bagages pour entrer dans l'enceinte. Ils requisionnent couteaux et sprays, mais nous étions avertis et avons fait le nécessaire pour envoyer par la poste nos objets coupant que nous retrouverons à Vientiane dans 48h. Le train est assez bon marché et nous évite des heures entassés dans un bus, sur des routes montagneuses avec des Laotiens qui ont le mal des transports... Par contre comme dans la gare où les files d'attente sont bien rectilignes et respectées, à  bord on se fait sermonner si une lanière de sac à dos pend dans le vide... Rien ne doit dépasser ! A la façon chinoise... (On ne sait jamais si la lanière de 20 grammes entraine la chute de mon sac de 20 kilos...).

Quand on arrive, c'est ici aussi la fête, ces centaines de lanternes en papiers  s'envolent doucement, ajoutant des étoiles dans la nuit. De petits bateaux en osier avec des offrandes sont déposés sur le fleuve pour remercier les esprits. C'est animé pour une petite ville !



Connue depuis plusieurs années par les backpakers comme étant un lieu où l'on trouve alcool et autres drogues aussi facilement que du riz frit, la ville a du se réorienter après des accidents mortels de jeunes descendant la rivière sur de grosses bouées... Aujourd'hui c'est une petite ville agréable, qui a retrouvé son charme.

On loue des scooters pour faire une boucle, dont le premier stop sont les Cool Pool n°1. Des bassins d'eau où l'on peut se baigner, se reposer et même déjeuner. Nous, on fait le choix de visiter la grotte surplombant le site, à l'aide de quelques lampes frontales dont les piles semblent bien avancées au vue de la puissance du faisceau lumineux... Peu importe, on s'enfonce toujours un peu plus loin dans cette cavité... Il nous faudra une bonne demi-heure pour arriver au fond, où nous laisserons nos empruntes sur les paroies, avec de la boue, tels des hommes préhistoriques.



Second arrêt se fera au pied d'un python rocheu. On laisse nos 2 roues et c'est parti pour une ascension de 45 minutes. Le terrain est glissant, l'accès pas évident, mais le jeu en vaut la chandelle ! Quelle vue ! Magique, à 360° sur les champs et les autres pythons se dressant dans ce décor.



On y reste un moment, mais au loin le ciel s'obscurcit, et ça vient dans notre direction...

Il faut descendre... Aurons-nous le temps d'arriver avant la pluie ? La réponse est... Non... Le dernier quart d'heure se fait sous le déluge, rendant le terrain encore plus glissant. Mais aucun accident ou chute à déplorer. On s'abrite pendant un moment avant de nous décider à reprendre les scooters.



Le temps ne semble pas vouloir se dégager, nous faisons le choix de retourner en ville plutôt que de continuer la boucle et découvrir les autres bassins. Trempés mais sous nos capes de pluie, nous rebroussons donc chemin.



Mais heureux d'avoir profité pleinement de cette grande matinée. Après-midi tranquille, après s'être séchés, pizza au resto français (ils sont partout ses français, qui ont préféré s'installer au Laos plutôt qu'en Thaïlande, car ici tout est plus facile). Demain, départ pour la capitale, même si on aurait apprécié rester 48h de plus... Qui sait, peut-être reviendra t'on un jour et pourquoi pas tester les vols en montgolfières qui se font ici, et finir notre boucle... 


Vientiane 

La capitale du Laos, allie architecture coloniale française et temples bouddhistes. Sur la rive du Mekong, se trouve de l'autre côté la Thaïlande. Pour nous, il s'agira plutôt d'un stop administratif que d'une réelle envie de tourisme culturel notamment. En effet, nous faisons le choix de prolonger nos visas de 5 jours supplémentaires afin de nous laisser de la marge sur notre fin de parcours. Donc aller-retour en tuk-tuk au bureau de l'immigration qui met 24h à effectuer les démarches. Le prix : 2 dollars par jour supplémentaire sur le territoire. Pour le reste, c'est programmation de la suite du voyage : recherche des moyens de transport, achat de tickets, laverie, devoirs, réservations d'hôtels, etc... Bref,  l'intendance nécessaire au bon déroulement de notre séjour. Il nous faut également trouver des dollars pour la prochaine frontière avec le Cambodge, les visas ne s'échangent uniquement contre la monnaie reine. Ce fut très difficile d'en trouver, tous les bureaux de change ayant fermés, et les banques ne voulant pas les céder. Le kip laotien est tellement volatil que tout le monde préfère les dollars. A force de batailler et avec beaucoup de patience, une banque conçoit de nous céder 250 usd, à un taux de change "normal". C'est fait...

Pour le reste, c'est un peu de piscine, quelques promenades et une visite : celle du temple de Vat Sisakhet dont le cloître abrite environ 10 000 Bouddhas. Selon une légende, l'un d'eux serait magique et pourrait exaucer les vœux. Très jolis, il se distingue de ceux vus précédemment.



On croisera également l'arche de triomphe locale, un  monument à la mémoire des victimes de la guerre au Laos : le Patuxai. Il se trouve à l'extrémité de l'avenue Lan Xang, appelée populairement les « Champs-Élysées de Vientiane ».



Qui dit capitale dit aussi disparité... Pour la première fois on a vu des mendiants et pour la première fois on a vu des Tesla et des Ford mustang... On trouve des boui-boui et quelques restaurants proposant des menus occidentaux forcément plus onéreux. On finira un soir dans un petit restaurant typique où seuls les laotiens se retrouvent. Les "hot-pot" où l'on vous met du bouillon à réchauffer au milieu de la table, et on y jette les accompagnements commandés : champignons, quelques légumes, chou chinois, mais aussi petits morceaux de porc ou de poulet, et des nouilles vermicelles. Rigolo, pas mauvais et surtout super économique à environ 1 euro par personne. 



Cela va faire plus de 15 jours que nous sommes dans ce magnifique pays qui nous plaît pour sa simplicité, sa beauté, son authenticité.

Nous sommes prêts pour la suite, et découvrir les surprises que va nous offrir le sud Laos...

Suite au prochain épisode...

 

Posts récents

Voir tout
bottom of page