Le jour se lève, on boucle nos valises... Tout du moins on essaye ! Car bizarrement il semble que nos sacs aient rétrécis, ou alors on est plus chargé... Bref on finit par y arriver, on clean la maison, puis la voiture et enregistrement pour notre vol à destination de Maupiti.
On embarque dans un petit avion, pour 50 min. de vol, au dessus des îles de la Société. Splendide vue depuis le ciel, et quand on aperçoit Maupiti et sa piste d'atterrissage, on se dit qu'on va être seul au bout du monde dans un petit coin de paradis.
On atterrit dans le plus petit aéroport du monde, ou presque, on prend un petit bateau qui nous amène sur l'île principale puis un 4x4 jusqu'au bungalow.
Et là... Waow ...!
Situé à la pointe, sur "la" plage de sable blanc. Tout équipé avec vélos, paddle , kayaks, jeux à disposition...
Bref, on va se gaver... Les enfants sont déjà sur la plage, et y resteront jusqu'à la nuit tombée. On a rencontré Côme, Sandrine et leurs 2 garçons, la famille que nous avions croisé à Orly le jour de notre départ, et qui, comme nous font un tour du monde. Sur cette île de 10 km2, comptant 1300 habitants et 30 voitures, tout se fait à pieds ou à vélos. Ca tombe bien...
On a des vélos que l'on enfourche pour faire le tour, des vélos très lourds, sans vitesse et sans freins (à retropédalage). Il faut compter 1h30 environ sur une route male goudronnée qui longe le lagon, des maisons surélevée (comme partout en Polynésie) quelques petites épiceries (ouvertes selon des jours et horaires improbables) en évitant les crabes et, bien sûr, les poules, en saluant les locaux d'un geste de la main.
La vie sur une plage appelle à de nombreuses baignades. On profite du paddle, ou plutôt Iloa profite du paddle, et des canoës. Ballade sur les motus à la recherche de coquillages, et aussi de bigorneaux car les enfants font des arènes de combats et des courses de ces drôles de petites bêtes qui transportent sur leur dos des maisons parfois trop lourdes pour eux.
Une certaine zenitude s'empare de nous dans ce lieux paradisiaque, on voudrait arrêter le temps. Surtout après cette sortie bateaux à la rencontre des raies mantas. Quelle chance nous avons de pouvoir nous mettre à l'eau et de nager à leur côté. C'est gros une raie manta.... Et elle remonte sur moi.... Je ne suis pas trop rassurée...
Mais cette sensation disparaît vite pour laisser place à un immense bonheur d'admirer ces créatures danser et nager avec une telle grâce.
Après un long moment passé avec elles, direction le jardin de corail, un spot de snorkeling idyllique. Le soleil, les bleus du lagon, les coraux et les poissons multicolores, les benitiers et même sur le retours quelques requins.
On a rencontré les locaux, on a découvert les fonds marins et ses habitants...
Reste cette montagne à escalader ! Une rando de 1h 30 environ, et ça grimpe bien ! Nos cuisses et molets sont mis à contribution, d'autant plus qu'il fait très chaud. On crapahute, c'est vraiment raide pour arriver au 1er point de vue mais que c'est beau cette vue sur la moitié de l'île ! On sait qu'un second point de vue existe à 10 min. de plus environ... On y va ou pas ? Sachant qu'il y a un passage délicat voire dangereux pour les enfants. Allez, un dernier effort et on y est arrivé au sommet, là où flotte ce drapeau. On est fier de nous et ça en valait la peine car le point de vue est sur 360 degrés... MAGNIFIQUE !
On a donc passé 5 jours sur cet îlot paradisiaque, coupé du monde. On s'est dépensé, on s'est reposé, on a nagé, pédalé, grimpé, ramé, et joué.
On a aussi rencontré, partagés et rigolé avec des locaux dont Lai, Albert, Coco, mais aussi une famille en tour du monde, et une autre ayant vécu à Mayotte et désormais installée à Tahiti.
On aura appris à ouvrir les noix de coco, à cueillir les fruits du jardin : bananes, mangues, papaye et corosols .
On aura nagé avec les raies mantas, les poissons, on aura vu des requins, des raies pastorales, mais aussi des bigorneaux, des crabes et dès la nuit tomber des geckos.
Enfin on aura eu du soleil, de la pluie, des nuages, des couleurs somptueuses et un magnifique ciel étoilé.
On quitte Maupiti les batteries chargées et des images plein la tête, qui resteront longtemps dans nos coeurs.
Happy Maupiti !
Bientôt... Un montage vidéo... Mais ne soyez pas trop pressés...
Merci Elodie... Ici c'est le paradis... On vit en plein rêve...
Profitez bien! Elo, ton blog fait rêver !