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elomariette

De Phnom Penh à Kep



Phnom Penh

La capitale du Cambodge, située dans la moitié sud du pays, au confluent du Tonlé Sap et du Mékong. Ville la plus peuplée, centre économique et politique, elle s'est beaucoup développée sous l'impulsion de la France. On y trouve d'ailleurs encore une architecture coloniale.

Ici on loge dans un appart-hôtel. Ça change, et on peut cuisiner... Même si les ustensiles ne sont ni top, ni nombreux.


On commence par la découverte de notre quartier, trouver une supérette pour les courses et prendre nos repères. Puis, comme souvent, on visitera le marché central.



C'est toujours agréable de se balader dans ce lieu d'échanges, au milieu des couleurs et des odeurs... Enfin pas toujours agréables d'ailleurs. On reste un long moment dans les allées de la poissonnerie : les poissons, mais aussi un grand nombre de crustacés attendent patiemment dans des bassins de se faire acheter. Il y en de toutes sortes et beaucoup d'espèces inconnues par chez nous... C'est quoi ces drôles de crevettes ?  Et ces trucs bizarres avec une carapace et une queue ? Et là... Les araignées de mer sont aussi grandes que Nolan ! Ici les calamars sont très gros, les pieuvres cherchent à s'échapper de leur bocal, les coquillages ont de drôles de formes (certains de forme de phallique)... Bref c'est presque comme à l'aquarium !



On continue par la boucherie...



Passons vite, puis les fruits : ananas, litchi, mangoustans, fruits du dragon, durians, bananes et fruits de la passion se partagent les tables.

Un peu plus au centre, on trouve des souvenirs, des bijoutiers et des femmes proposant pour un tarif imbattable : manucure, pédicure, et soins des ongles.

Iloa et Elo s'offriront ce petit plaisir afin de redonner des couleurs à leurs pieds et mains.



Bien que nous ayons marché les premiers jours, on est vite passé au Grab tuk-tuk pour nos déplacements. En effet, ce n'est pas une ville pour les piétons !  Pas de trottoir, ou occupés par les scooters et les voitures. Donc on marche sur la route et là aussi c'est le carnage !  Circulation dans tous les sens et clairement on n'est pas prioritaires ! Donc tuk-tuk égal moindre danger normalement...

Pour être plus tranquille, plus au calme, il faut se balader sur les quais. Là où le Mekong et le Tonle Sap se rejoignent. Les quais sont bien aménagés et on peut marcher sans crainte de se faire renverser. Tout s'anime une fois la nuit tombée, surtout aux abords du Palais Royal.

Certains bars proposent des rooftop plutôt sympas pour siroter une bière tout en profitant des lumières de la ville.



Il fait encore très bon, et ça fait plus de 3 mois qu'on vit en tee-shirts. Que c'est agréable de ne pas avoir froid, de ne pas mettre de pulls et de manteaux ! Nous sommes encore avec nos amis Audrey et Youssef avec qui nous partageons de bons moments : que ce soit aux restaurants dont un libanais pas mal du tout, ou bien à leur hôtel pour que les enfants profitent de la piscine.



Youssef gardera les garçons toute une fin d'après-midi, le temps que les autres partent visiter Tuol Sleng, plus connu sous le triste nom de : S21...

Initialement c'était une école, aujourd'hui c'est un musée. Mais cette installation est connue pour avoir été un centre d'internement et de torture utilisé par les Khmers Rouges lors du génocide commis entre 1975 et 1979.

Sous les forces de Pol Pot, S21 est la plus connue des 196 prisons disséminées au travers du Cambodge. Elle était dirigée par Kang Kek Ieu, alias « Douch ». Environ 18 000 personnes y ont été détenues dans une « machine de mort », avec une « élimination systématique des prisonniers ». Tout détenu envoyé à Tuol Sleng était un coupable obligé, dont il s'agissait d'obtenir la confession de crimes, si besoin imaginaires, notamment au moyen de la torture, avant son exécution pratiquement inéluctable. Le musée est devenu un lieu de mémoire très fréquenté par les touristes mais peu par les Cambodgiens pour des raisons d'histoire familiale et politique. 

Quand on pénètre à l'intérieur de ces murs, un audioguide sur les oreilles, on est très rapidement parcouru par une sensation étrange, une lourdeur dans l'atmosphère.



On avance en entrant dans les salles, telles qu'elles ont été découvertes, avec des photographies parfois difficilement soutenables, fixées aux murs.



Pour retracer les faits, le Cambodge est en guerre civile et lorsque Pol Pot prend la tête du pays, il vide la capitale en 3 jours. La population pensant pouvoir rentrer chez elle est en fait envoyée dans les campagnes pour travailler dans des conditions inhumaines, sans machine, le parti refusant toute modernité. Le peuple est ainsi exploité pendant 4 ans, et la famine fait des ravages. Tous les ennemis de l'Etat : professeurs, artistes, médecins, ingénieurs, religieux, politiques, mais aussi les étrangers et beaucoup de personnes sans aucune raison seront interrogés, puis torturés et tués dans ce lieu. Entre 12000 et 20000 morts ici à S21. Seuls 12 personnes s'en sortiront vivantes... La majorité des personnes emprisonnées ne connaissaient même pas la raison de leur internement et devaient s'incriminer de crimes commis ou dénoncer des personnes ou actions rebelles, souvent imaginaires.



Un Néo-zélandais voyageant au Cambodge a été capturé et interrogé. N'ayant aucune information, il finit par inventer une histoire sous la torture, donnant des noms tels que les "Beattles" ou "Kentucky Fried Chicken" ou encore des noms de sa famille... Il sera lui aussi exécuté. Lors de la libération du pays en 1979, mais avant d'arriver à S21, les Khmers Rouges tentent d'effacer les traces de ce terrible lieu. Mais il reste des photos, quelques archives et 6 corps mutilés... L'horreur est reconstituée petit à petit... On a des frissons, nos poils se dressent et parfois les larmes ne sont pas loin quand on traverse les pièces remplies de portraits de détenus, de photos de prisonniers... On est vraiment bouleversé, et nous n'avions pas conscience que cette histoire était si récente. Une période sombre dont on ne parle pas ici... Nous maintenant on sait...


Après toutes ces émotions, il faut se remonter le moral ! Direction un grand mall dans lequel on trouve un Décathlon. Achat de chaussettes pour Nolan... Puis on flâne dans les galeries marchandes déjà prêtes et décorées pour les fêtes de fin d'année. Du coup, on en profite pour acheter un petit sapin de Noël !

Et oui nous aussi on veut mettre un peu d'ambiance et de magie de Noël dans notre voyage !


Et pour notre dernier jour sur place, ce sera promenade dans les allées étroites du marché Orussey. C'est très grand, des milliers de marchandises s'amoncellent les unes sur les autres, et ça sur 2 étages. Certains vendeurs, comme ceux au textile, passe la journée au milieu de leur stand, on les distingue à peine parmi les piles de tissus. On se perd volontairement dans ce joyeux bordel où l'on trouve de tout.



Ça finit par devenir oppressant... Les odeurs, la pénombre, le bruit, l'agitation... Vite, trouvons une sortie ! Ahhh... L'air libre...

Mais quand on croit que c'est fini... Et bien non ! Le marché s'étend sur les rues alentours. Fruits, légumes, viande... Et les crapauds qui essayent de s'échapper, ainsi que les poissons qui se font mattraqués le long du trottoir... Il y a un vrai côté..."Exotique" ! 



Allez... Quittons la ville pour rejoindre mer et plages de sable fin. 


Koh Rong Sanloem

On arrive à Sihanoukville après 5h de bus depuis Phnom Penh avec non seulement du retard mais en plus un chauffeur pas vraiment prudent... Qui roule à contresens, grille les feux rouges bref… On est entier, c'est l'essentiel...

Les enfants arriveront quand même à faire un peu de devoirs dans le mini van.


On ne veut pas dormir ici, cette ville sans intérêt prisée des investisseurs chinois ne nous attire pas du tout. On patiente sur le quai en attendant le départ de notre speed boat en direction de l'île de Koh Rong Sanloem.

Cette petite île qui mesure environ 9 km du nord au sud et 4 km d'est en ouest comprend une jungle en son centre et de jolies plages : sable blanc d'un côté et sable jaune de l'autre. On débarque sur un ponton au milieu de l'eau turquoise avant de fouler le sable qui commençait à nous manquer.



Cette partie de l'île est "assez" développée avec de nombreux bars, restaurants et hébergements (tous chers pour le niveau de prestations). Nous, on logera sur la côte opposée, à l'ouest, plus sauvage.

Il n'y a d'ailleurs qu'un seul établissement qui propose des bungalows sur la plage : le Lazy Beach. C'est avec un tak-tak (souvenez-vous ces petits tracteurs qui nous ont déjà transporté au Laos) que nous rejoindrons la réception.



Il faut traverser l'île sur sa largeur ce qui est tout à fait faisable à pieds en 25 minutes, mais pas chargés comme nous sommes... En découvrant les lieux, on se croirait dans un endroit paradisiaque... Grand soleil, belle plage de sable fin, presque personne, de petites vagues pour nous bercer et la douzaine de bungalows espacés et le restaurant pour nous accueillir. On voulait un endroit pour nous reposer (et oui, croyez-nous un voyage et son organisation et bien ça fatigue !), je crois qu'on l'a trouvé.



Ici aussi les logements sont chers, malgré un discount en échange d'une vidéo promo, alors qu'ils sont un peu vétustes. Les planches de bois laissent passer la lumière du jour et certains trous sont clairement des invitations à entrer pour les animaux... Ce que nous découvrirons rapidement. En effet, à part Roméo et Juliette (on les a baptisés ainsi), 2 très gros geckos qui trainent dans la salle de bain et qui ne nous dérangent pas (parfois ils nous font quand même sursauter), il y a d'autres invités...



Qui sont moins les bienvenus. Un petit crapaud blanc assez vilain ; heureusement il reste caché derrière une latte de bois la plupart du temps... Et la nuit on a des rats qui courent sous nos lits ! Ça par contre ça empêche de dormir une bonne partie de la famille. On entend que ça coure, ça gratte, ça grignotte... Ca peut faire "psychother" ! On a pourtant aucune nourriture dans les sacs... Bref, le paradis extérieur ne l'est pas vraiment à l'intérieur !  Autant vous dire que chaque soir avant de nous coucher, on tend bien les moustiquaires et on veille à ce que rien ne puisse entrer dans nos lits mais aussi dans nos sacs.

Sinon les journées passent sous le signe de la détente : à peine réveillés, on marche dans le sable pour une première baignade matinale... L'eau doit être à 27°... Puis direction le restaurant pour y prendre le petit-déjeuner. C'est le seul de la plage donc nous y ferons la plupart de nos repas.



Deux jeunes françaises (Jade et Anna) sont bénévoles pour 2 semaines et c'est sympa d'échanger avec elles. Un peu de devoirs, de programmation de suite de voyage, de montage avant une nouvelle baignade.

Puis on aide les enfants à construire une très belle cabane ! Ils sont fiers du rendu. Ça sera leur spot. L'après-midi on ouvre quelques belles noix de coco dont la chaire est délicieuse.


Le must de cette plage est ses couchés de soleil des plus magnifiques. Chaque soir, nous admirons la descente du soleil et ses lumières aux couleurs changeantes sur l'océan.

C'est Magnifique !






On rencontre une famille suisse, les Voisard (Pierre, Cynthia, Anaïs et Elsa) avec qui on passera de très bons moments.



Une sortie snorkeling en bout de plage, pas "transcendante" mais quelques patates et coraux colorés et de petits poissons et quelques méduses. On passera une après-midi et une soirée avec eux, de l'autre côté de l'île. Plage de sable blanc, bières et un bon repas sur le sable à base de poissons frais, grillés à côté de nous. Un régal.



Sur le chemin du retour, il fait évidemment nuit depuis plusieurs heures, nous progressons à l'aide de nos frontales et de nos téléphones pour retrouver notre route. Si à l'aller on a opté pour le chemin qui traverse la jungle, pour le retour on prend les "grands axes" à savoir une future route en préparation. Et là, surprise, on tombe sur un énorme python !  Il doit bien mesurer 3 mètres ! Fantastique !  Il avance lentement juste devant nous... On a tout le temps pour l'admirer à l'aide de nos torches de fortune. Nous ne sommes pas effrayés car ce n'est pas un serpent qui se déplace rapidement. Mais heureusement qu'on ne l'a pas croisé dans la chambre... On le contourne gentiment avant de reprendre notre route. Il y a vraiment de belles bêtes ici !



Avant de nous coucher, c'est assez souvent que nous faisons une dernière baignade, au milieu du plancton phosphorescent. Plus on s'agite, plus la mer brille de petites lumières telles des étoiles. Joli phénomène qui arrive durant les périodes de lunes noires.

Un peu plus de magie dans cet endroit.


Après plusieurs jours de plainte auprès de la direction de l’hotel, au sujet des habitants dans notre chambre, on finit par changer de bungalow pour un, un peu plus éloigné de la plage, mais qui semble moins habité par les "bébêtes". La salle de bain est carrelée et il y a moins d'espace entre les planches de bois.

En effet, on dort mieux, aucune souris viendra nous déranger durant notre sommeil.


Dernière journée, Audrey et Youssef nous rejoignent. Top ! Nos chemins se sépareront le lendemain, on tenait à se revoir pour un dernier moment ensemble. Ils ont pu arriver avant qu'on parte et ça c'est cool ! Les enfants sont contents de se retrouver et les grands aussi. On leur fait la visite des lieux et de la cabane des enfants. Puis on papote toute la journée, le cul dans l'eau.

Youssef, fidèle à lui-même, montera 2 cannes à pêche pour s'amuser. Et bravo, encore une fois il attrapera quelques poissons.

Apéro sur la plage, ils débouchent une bouteille de rouge... Ils ont toujours de bonnes choses dans leur sac ! On allume un petit feu le temps d'apprécier le breuvage. On finit la soirée ensemble évidemment.



Pour résumer cette étape, on a adoré l'endroit et vivre dans des bungalows sur le sable, sans personne, telle la famille Robinson, mais clairement le prix des logements est exagéré pour le confort proposé.

On a bien profité de la mer, mais on ne s'est pas reposé comme voulu en arrivant à cause de nuits perturbées. On a vu de belles bêtes comme ces énormes geckos, ce python monstrueux, des oiseaux blancs ou ce plancton fluorescent, et on a rencontré de belles personnes. C'est donc un départ un peu bizarre et mitigé de cet endroit...

On salue une dernière fois les copains, puis on laisse derrière nous cette belle plage qui était la notre pendant une semaine... Les sacs sont bouclés et sur le dos, on monte à bord du bateau, après un retour en taktak...



Parés et prêts à continuer nos échappées belles ! 


Kampot 

Ce nom vous évoque peut-être quelque chose...

En effet, cette ville est connue pour son poivre, l'un des meilleurs du monde !

On s'installe dans notre hôtel plutôt sympa, repère de voyageurs. Il y a une piscine, des jeux en bois, ping-pong, billard et resto-café-bar. Bref tout pour être bien et cerise sur le gâteau, un chaton de quelques semaines se promène au milieu de tout ce monde. Les enfants sont ravis.



On sortira comme à notre habitude faire quelques courses et visiter le centre-ville.

On va craquer pour un superbe dîner, tant pis pour le budget. Au menu, une très belle pièce de bœuf parfaitement cuite accompagnée de pomme de terre sautées pour Xav, une belle pizza pour nos monstres, et un plateau de poissons et fruits de mer pour Elo avec petite sauce maison.  On retrouve évidemment les grappes de poivre sur nos plats. Un vrai régal ! 



Aujourd'hui, on prend un tuk-tuk pour la journée.

Première étape, visite de "La Plantation", une institution ici. Un riche couple franco-belge a décidé d'investir une bonne partie de leurs économies pour relancer la plantation de poivre dans cette région. Ils ont beaucoup participé au développement de la ville avec la construction de route, d'école, l'emploi de locaux avec une assurance santé, etc...

On visite ce lieu, on découvre les plantes si précieuses, ainsi que les jardins remplis d'aromates et arbres fruitiers. Le tour se termine avec une dégustation des différents poivres : le vert, le blanc, le rouge et le noir. On apprend plein de choses sur le cycle du poivre : de la graine, la pousse, l'entretien, la récolte, la conservation, la vente et son arrivée dans nos assiettes. Certains sont très puissants en bouche, d'autres plus doux. Évidemment ils proposent aussi des mélanges, avec du sel ou des épices par exemple, mais aussi des sauces prêtes à l'emploi ou sur des fruits séchés : mangues ou ananas. Bref on peut en mettre partout...




Certains grands chefs étoilés se fournissent ici. On fera nous aussi quelques emplettes souvenirs. C'est aussi ici que nous rencontrons des françaises en voyage Romane et Marie.

On les retrouvera un peu plus tard pour papoter dans un boui-boui qui nous sert à manger sur le bord d'un lac : le "secret lake". On mange un plat simple : riz frit, sur une natte de bambou à même le sol. Rudimentaire, mais bon marché. L'endroit est paisible, on pourrait se laisser aller à faire la sieste dans les hamacs... 



Mais non, on reprend notre tuk-tuk pour sillonner la jolie campagne autour de Kampot.

C'est authentique, on voit les cambodgiens travailler dans les champs, on observe les buffles, on croise les enfants à vélo...



Prochain stop : visite d'une grotte. Rien d'exceptionnel... Une formation rocheuse rappelle les formes d'un éléphant, à part ça... Ah si, il y avait des singes sur le chemin pour y accéder mais on n'a pas vraiment envie de les caresser.



On repart, direction la ville mais en longeant quelques marais salants. Mais ce n'est pas le moment de la récolte.



On arrive vers une plage le long du fleuve. On se pose pour regarder les bateaux qui partent pêcher en mer. Il y en a moultes !



Sur la route derrière nous, un drôle de camion attire notre attention... Un camion bleu aménagé et bien équipé... Ce sont certainement des voyageurs. Un signe de main mais ils continuent leur route. Puis Elo se souvient les avoir vu sur les réseaux sociaux : il s'agit des "Hakuna Matata". On leur enverra un message afin de partager un verre ensemble plus tard.

Retour à l'hôtel à pied par le centre-ville pour un plouf avant le dîner et finir cette belle journée.

Le lendemain c'est à nouveau un tuk-tuk, mais il nous en faut un plus puissant. On va faire de la route de montagne pour atteindre Bokor, une station climatique en altitude. Drôle d'histoire pour Bokor construite par les français afin d'échapper à la chaleur de la côte. Aujourd'hui, la ville est presque fantôme. On retrouve des anciens bâtiments : hôtel, église... Mais vide. Cette station a longtemps été désertée, puis a servi au khmer, puis à nouveau délaissée... Il semblerait que les chinois y jettent leur dévolu pour recréer une ville touristique à la façon chinoise... Ils ont déjà rouvert le grand hôtel avec un casino mais la restauration est loin d'être finie.



Bref ça n'a pas beaucoup de charme, heureusement on peut jouir d'un joli panorama. La route est bonne et belle, on croise de nombreux singes. On fera également un arrêt à un vieux temple, face à un grand bouddha blanc.



Pour finir cette balade, on ira jusqu'aux cascades, et même si, il n'y a pas beaucoup d'eau, ça reste beau et sympa.



Pour conclure, une belle étape avec une campagne authentique comme on aime. Demain on part pour notre dernière escale au Cambodge...


Kep 

Pour rejoindre cette petite ville balnéaire, on co-voiture.

Les Hakuna Matata nous ont proposé de nous y déposer. Donc après avoir fait les présentations : Sylvain, Erika et leur 2 enfants Tibo et Illan, on est invité à monter à bord. Cette famille voyage en Asie depuis plusieurs années à bord de leur maison roulante. Ils connaissent aussi la famille des Molalpaga qui voyageait en Tiny House et que nous avions rencontré en Namibie lors de notre premier tour du monde. Incroyable... 



Il nous faudra mois d'une heure pour rejoindre Kep. Ils nous déposent à notre hôtel, très sympa avec un jardin fleuri et une piscine. Nous on loge dans un bungalow, eux repartent pour trouver où stationner vers la mer. On se donne rdv chez nous pour partager bières et repas. On mangera au resto de l'hôtel car on n’a rien trouvé à emporter et dans un prix raisonnable...

La ville semble morte...

Ici, la spécialité, c'est le crabe. Un crabe aux pinces bleues... On va au marché, il paraît qu'on peut les choisir et ils nous les font grillés sur place... On n'est pas vraiment tentés... Et puis on trouve ça très cher ! On en voit plein partout, sur tous les stands et sur tous les menus des petits restaurants alentours... Mais c'est cher alors qu'il n'y a pas un chat dans la rue... On va quand même goûter en se partageant un plat. C'est bon c'est vrai, mais ça reste cher...



Petit problème à l'hôtel...

Il y a eu de nombreuses coupures de courant dans la matinée, et 2 de nos chargeurs ont grillé. On bataille pour se faire rembourser... Finalement après avoir eu le proprio par mail, on obtient une remise sur notre séjour et les petits déjeuners nous sont offerts, de quoi compenser l'achat de nouveaux chargeurs.


Le reste de la journée sera ballade à pieds en front de mer, le long de la plage. Même pas de baignade. Nous n'irons même pas jusqu'au centre-ville bien plus loin. Même les tuk-tuk sont chers ici ! On ne comprend pas bien pourquoi.



Pour notre dernière soirée, on est invité au camion pour l'apéro et le dîner. On termine notre stock de bières qu'on a finalement pu échanger contre nos cannettes gagnantes. C'est donc plus de 14 bières pour moins de 2€ que nous avons obtenu !  Pas mal !

Erika nous a préparé une grosse salade avec des pommes de terre bouillies. Si simple, mais que c'est bon de remanger juste des légumes ! Les enfants regardent un film, nous on refait le monde entre voyageurs...


Le Cambodge c'est déjà fini, place à un nouveau pays...


Merci Cambodia pour ces bons moments et ces belles découvertes ! 



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