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elomariette

Bilan émotionnel d'une année exceptionnelle...


Ceci est certainement l'un des derniers articles de La Happiness Road... Et le plus compliqué à écrire...


Comment faire pour vous transmettre, de la façon la plus juste et la plus sincère, les émotions que nous avons ressenties depuis le jour de notre départ, jusqu'à aujourd'hui, 1 an après.


A l'heure où l'on écrit ces quelques mots, l’émotion nous envahit…


Nous avons retrouvé notre maison, nos habitudes, notre rythme d'avant voyage, quelque peu modifié suite aux bouleversements engendrés. Mais indéniablement cela nous paraît plus terne, plus fade, insipide et même sans saveur.

Sans tomber dans la déprime, force est de constater que cette expérience a changé nos vies, ou tout du moins la façon de la concevoir. Toujours tiraillés entre accepter la "normalité", et cette envie de se mettre "en marge" de ce système. Ecole, travail, courses, ménage, et recommencer inlassablement afin de s'offrir quelques semaines de vacances comme soupapes de décompression, et retourner dans cet engrenage.

Conscients qu'il faille travailler pour gagner un salaire, on a quand même un peu l'impression d'être des zombis, effectuant des tâches juste pour subvenir à des besoins alimentaires, espérant arriver suffisamment en bonne santé à la retraite pour pouvoir enfin profiter du temps. Car oui, c'est bien de cela dont on parle, le manque de temps pour être ensemble, explorer, s'amuser, se reposer. On a l'impression de courir constamment et de passer à côté de quelque chose. Vous me direz que ce constat est un peu triste et que la vie est ainsi faite, mais pourtant on a envie d'essayer autre chose et ce n'est qu'une question de choix à faire.


Et c'est ce constat qui nous a amené à faire ce tour du monde :

LA MEILLEURE DECISION QUE NOUS N’AYONS JAMAIS PRISE !



Flashback 2020

Les démarches sont faites auprès de nos employeurs, des écoles, des administrations. C'est décidé, cet été nous partons faire un tour du monde ! Les préparatifs vont bon train, et nous avons même trouvé des locataires pour la maison. Nous partirons en juillet, pour 10 mois. Tout est prévu, nous sommes prêts...

Tout est prévu… Sauf l'imprévisible… Comme par exemple, une pandémie mondiale ! Son nom : Covid-19, ses conséquences : des fermetures de frontières, des quarantaines et des confinements comme celui connu au mois de mars. A ce moment-là, on pense que tout ça ne durera pas, et que tout sera rentré dans l'ordre pour que notre départ se fasse comme prévu. Mais le temps passe, et la situation ne s’améliore pas... Résignés, au fond du seau, il nous faut décaler...

Mais de combien de temps ? 3 mois, 6 mois, 1 an… ? On ne va quand même pas tout annuler ! ? Et personne ne peut nous répondre, personne ne connaît l'évolution dans le temps de cette infection et personne ne connait les décisions prises par les divers gouvernements et pays, décisions unilatérales sans communs accords.

Tout était tellement bien goupillé...

Fin des vacances, reprise de l'école…

On se concerte, on réfléchit aux différents scénarios puis on tranche : nous partirons en octobre et advienne que pourra ! Branle-bas de combat, on est à nouveau déterminés, on a modifié notre parcours, annulé des vols, retrouvé des locataires. Puis vient le jours des "au revoir" aux copains et copines (un peu déchirant quand on est une fille de 8 ans), celui de la remise des clés de notre chez-nous (pas si simple non plus), d’une bonne fiesta entre potes (ça c'est toujours bien), des derniers repas en familles (et ça aussi)...



21 Octobre 2020 : Premier jour d'une nouvelle vie…

La peur de l'inconnu a fait place à l'excitation extrême. On ne peut plus faire demi-tour, et je me revois encore me retourner une dernière fois pour saluer ma famille, avant de disparaître au sommet de l'escalator du terminal d'Orly.

A ce moment, je crois qu'on ne réalise pas vraiment… Et comment pourrait-on ?

On part pour Tahiti, comme si c'était des vacances, avec de gros sacs, en plus, sur le dos. On est à 10 mille lieux de savoir ce qui se passera et comment ça se passera…



Du mode vacances en mode voyage

Car oui, on l'a entendu tellement de fois, plus ou moins involontairement : "super vos vacances !" ou "ça fait X mois que vous êtes en vacances..." Mais croyez-nous, ce voyage est bien différent des vacances.

Il y a toute une préparation en amont, puis un budget à respecter, une scolarité à assurer et aussi beaucoup, beaucoup de logistique.

Alors bien que cette première destination s’y apparente, et tant que nous n'avons pas dépassé le premier mois de voyage, oui, il y a un goût de supers vacances.

Mais ensuite ce ne sont pas moins de 10 pays répartis sur 3 continents que nous visiterons ! Et là encore, on pourrait dire de manière naturelle ou maladroite : "quelle chance !", mais ce n'est pas de la chance, juste une décision énorme à prendre, mais qu'on ne regrettera jamais.


La chance que nous ayons, viendra plutôt du fait de voyager en temps de pandémie. Car malgré cette saleté de Covid qui a fait (et qui fait encore à ce jour) de nombreux morts et malades à travers le monde, Covid que nous avons haï, nous aura finalement permis de découvrir les plus beaux coins du monde sans aucun touriste. Il nous aura ouvert les portes de restaurants, bars, hôtels bien plus facilement, et surtout nous aura permis un contact plus facile avec les locaux. Outre les coûteux tests PCR à effectuer avant de changer de pays, et de traverser les frontières uniquement par voie aérienne, il ne nous a apporté que du plus. Certes, le port du masque dans certains endroits, mais contrairement à la situation en France, nous n'avons pas connu de couvre-feu, de restrictions de déplacements, de fermeture des bars et restos...


Imaginez-vous un instant, privatiser un lieu, celui que vous souhaitez... Et bien maintenant imaginez nous face aux pyramides de Gizeh, au Machu Picchu, à Petra, au Salar d'Uyuni, en safari, en sorties bateaux ou encore devant des cascades, des montagnes, des volcans, dans des parcs, des forêts, des déserts... Tout ça pour nous, presque tous seuls ! Je crois que jamais ce n'est arrivé, et jamais nous pourrons le refaire d'une telle manière... Et c'était tellement bien, que nous appréhendons « presque » un peu les prochains voyages dans des conditions redevenues normales. Il nous aura fallu le courage de prendre la décision de partir en cette période, mais que ce fut la meilleure décision de notre vie !


Nous avons vécu un émerveillement perpétuel. Nous avons visité des lieux chargés d’histoire qui nous ont fait frissonner ; nous avons vu des animaux à l’état sauvage, qui te rappellent que tu es tout petit et que tu es sur leur territoire ; nous avons gouté et apprécié de nombreux plats gastronomiques ; nous nous sommes déplacés de tellement de manières différentes (avion, bus, voiture, 4x4, téléphérique, tuk tuk, dans la benne d’un camion, en bateau, en pirogue…).

Nous avons été confrontés à la pauvreté, à la richesse, à des cultures ancestrales, des traditions bien ancrées, à de l’ultra modernisme, mais aussi au fléau de la pollution (notamment des déchets plastiques). Nous en sortons enrichis, pas financièrement, mais intellectuellement.


Imaginez-vous maintenant que chaque jour est un samedi ou un dimanche. Que vous vous levez sans mettre de réveil, que vous vivez sans vous dépêcher pour être à l'heure à l'école, au boulot, pour ne pas prendre de retard dans vos dossiers, satisfaire vos clients, vos supérieurs... Mais aussi une vie sans avoir à se préoccuper du ménage de sa maison, de payer les factures en temps et en heure, et même de temps à autre ne pas se préoccuper de la cuisine, du linge, de la vaisselle. Le top non ? Et bien un tour du monde apporte tout ça aussi ! Certes on prépare des sandwichs ou des repas quand on ne s’arrête pas dans un snack, certes il faut trouver une laverie pour laver le linge ou faire la lessive à la main, mais le reste du temps n'est que pour découvrir de nouveaux coins ou programmer des activités. Cette vie de nomade s’est peu à peu mise en place, et est devenue une évidence avec ses automatismes.

Alors oui, il y a quelques contraintes comme vivre avec un sac à dos en guise d'armoire, changer de lit tous les 3 à 7 jours, faire de la route… Mais on oublie vite tout le confort de son chez soi : lit, tv, maquillage, choix dans la garde-robe et les chaussures, manger sur une table, parfois juste allumer un chauffage, boire de l'eau en bouteille, manger avec un choix illimité de yaourts, déguster des viennoiseries, ou encore avoir différents condiments pour cuisiner...

Bref, quand on n'a pas tout ça à côté de soi, on se rend compte que ça ne manque pas. On fait juste avec ce que l'on a, ou ce qu'on l'on trouve et c'est souvent largement suffisant ainsi.

Alors oui, parfois on a des envies : quand on retrouve la civilisation et de grands supermarchés bien achalandés, on se fait des petits plaisirs gastronomiques, par exemple : des viennoiseries, un peu de charcuterie, une bouteille de vin. Mais pour le reste... On zappe ! On n'a besoin de rien d'autre que cette liberté d'aller là où bon nous semble, qu’on peut résumer par : où tu veux, quand tu veux…

Notre vie de baroudeurs nous a vraiment plu.



Des pépins, des peurs, des doutes... ?

Honnêtement, on s’était bien préparés, mais comme on ne sait pas vers quoi on va, il y a toujours une petite angoisse ou plutôt une appréhension avant de sauter à l'eau. Mais durant 10 mois, tout s’est avéré simple, voire facile. Des automatismes se créent, des rencontres, et grâce aux réseaux sociaux, beaucoup d’échanges de bons plans, de façons de procéder, d'infos de dernières minutes qui aident vraiment. Nous n'avons rencontré aucune véritable difficulté et la force d'un voyage aussi long permet : premièrement de tout relativiser et secundo, de prendre le temps nécessaire pour trouver la meilleure solution et s’adapter en fonction. Bref, rien à signaler de ce côté et tant mieux. Idem concernant la santé. Nous sommes partis avec une énorme trousse de pharmacie, ce qui nous rassurait, mais qui ne nous aura pratiquement pas servie. Excepté 2 touristas pas trop sévères, un mal des montagnes passé sous 24h, et une réaction allergique, rien d’autre.

Nous n'avons pas mis les pieds dans une clinique, chez un docteur ou dans un hôpital pour autre chose qu'un test PCR ; et c'est un grand "ouf" de soulagement.

Là encore, on s’inquiète beaucoup avant le départ, on se pose à juste titre des questions, mais il faut se rassurer en se disant que : nous avons une bonne assurance (avec Chapka), nous allons faire attention, et surtout on ne part pas au fin fond de la jungle (ou pas suffisamment longtemps) et on trouve des pharmacies ou hôpitaux partout même si c'est mieux de les éviter...



Le voyage en famille et avec des enfants

Alors... 24h sur 24, 7 jours sur 7 et ça pendant plus de 300 jours... Même pas peur ! On aurait pu s’attendre à des clashes et des prises de bec, mais non... Oui, il y a eu 2 ou 3 haussements de ton, mais là encore, quand on enlève le stress du quotidien et le rythme que nous impose la société, on se rend compte qu'on est plus détendu, plus à l'écoute et donc l'acceptation ou le compromis se font sans effort particulier. Le bonheur amène l'apaisement et cette bulle de protection nous fait devenir intouchables.

Il y a toujours quelques sujets de stress comme la scolarité des enfants, mais aussi les formalités administratives pour entrer dans un nouveau pays, les résultats des tests PCR, qu'on espère négatifs et recevoir à temps... Mais tout le reste n'est que du temps à profiter ensemble.

A aucun moment les enfants ont été un frein dans cette aventure. Bien au contraire, ils sont de véritables passeports et facilitent grandement les rencontres. Parfois, ils sont même des aides pour notre sécurité. Bien que jamais nous ne soyons sentis en danger, ils apportent forcément une indulgence, une compassion, plus qu’un simple couple en vadrouille. Pour eux, la découverte du monde s’est faite comme une grande récréation. Accompagnés de leurs parents, ils ont ce cadre rassurant, et derrière, ils peuvent s’épanouir sur ces terrains de jeux aussi divers que magnifiques. Partout ils nous ont suivis sans rechigner, affrontant parfois leurs peurs (se retrouver face à un serpent, une mygale, entrer dans une grotte obscure et inondée, sauter dans le vide, mettre la tête sous l’eau, marcher plus de 20km sous plus de 40°…). Ils sont admirables pour cela, et avec leurs yeux d’enfants, rien n’est inquiétant ou infaisable tant qu’on est en famille. Ils ont de l’énergie pour nous tous et ça aussi dans ce voyage c’est important : rebooster l’autre quand il en a besoin. On les a vu grandir, s’affirmer et chacun occuper sa place ; en quelques sortes on les a re-découvert. Ce temps passé ensemble est inestimable et fait tellement de bien.



Qu'est-ce qu'on a préféré ?

Cette question, on a dû l’entendre au moins 150 fois… Et la réponse est toujours la même : TOUT ! Mais en vrai, ce qu’on a préféré c’est PARTIR…


Les moments inoubliables ne sont pas toujours là où on les imagine. Évidemment on a adoré les eaux de Polynésie, nager avec les dauphins, les raies Manta, les requins… Bien sûr les grands parcs et métropoles de l’ouest américain nous ont procuré cette liberté tant recherchée ; le Guatemala nous a fasciné par sa beauté, ses sites mayas, ses volcans ; le Costa Rica nous a offert une faune et une flore incroyable et de jolies plages ; la Bolivie est tellement riche de paysages à couper le souffle que ce soit au Salar d’Uyuni, sud Lipez ou même en Amazonie ; le Pérou et sa culture inca et la merveille du monde qu’est le Machu Picchu ; l’extravagance de la Floride ; les parcs à thèmes de Orlando ; New York et ses buildings ; les vestiges si bien conservés de l’Egypte et ses pyramides. Nous avons eu le souffle coupé devant Pétra en Jordanie ; des yeux d’enfants émerveillés face aux animaux lors du safari en Tanzanie ; des plages paradisiaques de Zanzibar et une beauté incomparable des paysages namibiens et de ses grandes dunes de sable.

Ohh lala…

C’est incroyable toute la beauté de cette nature, de ces architectures, de ces animaux et de ces habitants.


Nous avons été chaque jour émerveillés, qu’il en est difficile de dire ce que nous avons préféré. Chaque jour, nous nous réveillions avec un nouvel élan qui nous transportait sur une nouvelle découverte, sans aucune contrainte, ni routine, ni obligation.


On le répète, mais ce n’est pas forcément un lieu ou un pays que nous retiendrons, mais plus des situations et des rencontres. Ces petits moments, pas toujours prévus, d’échange et de partage aussi bien avec des locaux qu’avec d’autres voyageurs.

Les rencontres se font plus naturellement qu’en temps normal, et avec beaucoup plus d’authenticité. On prend le temps de s’écouter, d’essayer de se faire comprendre même si la langue ne devient plus vraiment une barrière. Exprimer avec des mots simples qui on est, d’où on vient et ces partages deviennent rapidement des moments chaleureux, avec bien souvent une même vision de la vie malgré nos parcours différents.

Les émotions s’en trouvent décuplées. Enfin, on retiendra l’accueil et l’hospitalité de toutes ces personnes croisées sur notre chemin. On se rend compte que les gens sont prêts à tout donner alors qu’ils n’ont presque rien, et à l’inverse, dans notre pays les gens ne donnent rien alors qu’ils ont tout, chaque jour un peu plus individualiste.

Quant aux familles de voyageurs que nous avons rencontrés, et nous avons été très surpris qu’elles soient si nombreuses, et elles seuls comprennent ce que l’on a vécu.

C’est tellement dur à raconter, à exprimer, à partager… C’est une expérience qui se vit, tout simplement.


Le retour à notre vie laissée

On va d’abord répondre à une question : « Non, à aucun moment nous avons eu envie de rentrer » ! Mais nous nous y sommes préparés tant bien que mal… Il le faut (a priori…) pour reprendre le travail et retrouver cette vie « normale ». On ne peut pas vivre ainsi toute une vie, ou alors il faut gagner à la loterie ! Même si, il existe des exceptions pour certains, on souhaite tout de même donner un cadre aux enfants, et un peu à nous aussi. Mais aujourd’hui, nous ne sommes plus sûrs de celui proposé ici, et de nombreuses questions se bousculent dans nos têtes…

Bien évidemment, nous sommes heureux d’avoir revu famille et amis ; mais intérieurement ça bout… Nos cœurs et nos esprits sont ailleurs, un peu dans chacun des pays que nous avons eu la chance de découvrir ; notre seul regret sera de ne pas avoir trouvé le petit coin de paradis où s’installer.


Malheureusement, comme avant notre départ, les raisons qui nous ont poussé à prendre cette décision, sont toujours présentes et maintenant encore moins supportables. On se rend d’autant plus compte que la vie, la vraie, ce n’est pas celle qu’on vit au quotidien, celle bien rangée de « boulot, école, dodo » et on recommence inlassablement. Mais celle de la découverte, la curiosité, l’échange, les rencontres. Peut-être sommes-nous devenus un peu plus rebelles, et souhaitons sortir un peu de cette société de surconsommation telle que nous la vivons aujourd’hui, même si en effet, on retombe vite dans ses travers.

Rassurez-vous, on a repris ses habitudes et nous ne vivons pas comme des ermites dans une cabane au fond du jardin. On se lave, on s’habille, on prend soin de nous, on mange à satiété, on dort dans un lit, mais quelque chose à changer au plus profond de nous.

Du coup, le retour à la vie « normale » est d’autant plus dur à vivre car nous sommes partagés entre la prise de conscience suite à notre expérience vécue et « la normalité » reconnue pas la majorité des individus. Nous sommes en pleine réflexion pour repenser notre vie différemment et offrir aux enfants une autre version avec d’autres valeurs, basées sur une vie plus simple et plus authentique.


Le retour est un état d’équilibre précaire, les choses bougent en nous. Il faut s’adapter à soi-même et aux autres en permanence. Nous nous attendions à ce que le retour soit compliqué mais peut-être pas à une grande remise en question. En même temps, réfléchir à nos avenirs, se projeter dans d’autres possibles est une belle façon de se sentir vivant et d’aller de l’avant.


Nous essayons aussi de prendre exemple sur les enfants, qui ont repris leur place dans leur vie de manière affolante, car ça ne sert à rien de se lamenter sur notre sort. Même si, c’est indéniablement plus compliqué pour nous, les parents.



Qu'est-ce que ça nous a apporté ?

Sans aucun doute beaucoup de bonheur !

Mais aussi une prise de conscience de ce qui est vraiment important à nos yeux. Cette aventure a déclenché un désir profond de changement de vie ; tenter de ne plus reproduire ce qu’on a cherché à fuir, même si aujourd’hui, on n’a pas encore trouvé comment mettre en œuvre ce changement. Nous souhaitons utiliser cette belle expérience pour mieux vivre aujourd’hui.

Nous avons vécu une année hors du commun et tellement intense. Et bien sûr nous sommes revenus avec plein de souvenirs mais aussi une nouvelle philosophie de vie avec des nouveaux principes que nous avons cultivés en voyage, comme la curiosité, le partage, la mobilité, l’envie d’être ensemble, l’insatiabilité, l’émerveillement.


Nous avons le désir de nous lancer dans un nouveau projet, mais qui reste à définir. Bref c’est une grande remise en question sur nous et nos souhaits. Peut-être que la quarantaine arrivant aide à cela…

Ce voyage nous a appris à relativiser sur beaucoup de choses, se mettre moins la pression au quotidien et essayer de garder cette envie de bouger et d’explorer le plus souvent possible.


La vie est devenue plus intense, les moments partagés à 4 deviennent plus puissants. On devient moins matérialiste et on apprécie plus les choses simples.

En tous cas, nous sommes soudés à vie par cette expérience.

Avoir tout quitté pour ne garder que l’essentiel et finalement n’avoir besoin de rien de plus, n’est- ce pas ça la vraie vie... ?



Et si c'était à refaire ?

On signe tous sans aucune hésitation ! Et on ne changerait rien… A tous ceux qui pourraient se poser la question… Foncez ! Et justement, arrêtez de vous poser des questions. C’est impossible de regretter une telle aventure.



Et maintenant ?

Chaque jour, Xav passe sa main dans ses cheveux, comme un signe du changement qui s’est opéré en lui. Moi, je le regarde et regarde inlassablement les décorations ramenées pour nous rassurer que ce n’était pas un simple rêve. Iloa a demandé une planche de surf à son anniversaire et souhaite s’y investir, tellement cette activité découverte au Costa Rica lui a plu. Nolan, quant à lui, ne souhaite pas couper ses cheveux, comme pour garder une trace de notre superbe année.

Alors, maintenant… On flotte un peu… On se cherche, on s’accroche, on réfléchit à de nouveaux projets… Une grande période d’interrogations…

Mais une chose est sûre, nous souhaitons transmettre aux enfants des valeurs d’altruisme et d’humanité.



Et demain ?

Si on peut, on repart !

Il nous reste beaucoup de pays et de choses à voir et à vivre ! L’Asie et l’Océanie en priorité, mais pas que…

Alors, rendez-vous donné dans quelques années ! Ou peut-être même avant…



Le mot de la fin

Merci à nous. D’avoir eu le cran de prendre cette décision, d’avoir eu le courage de partir et de sortir de notre zone de confort, et surtout de s’être fait confiance pour cette aventure.

C’est sans aucun doute la plus belle expérience de toute notre vie !

Bonheur, liberté, découvertes, partages... C’est quand qu’on repart ?


Un grand merci à vous tous aussi…

Voyageurs et locaux, que nous avons croisés ici et ailleurs, pour nos échanges, vos partages, vos conseils et tous ces bons moments…

A nos lecteurs, qui, j’espère, ont pris du plaisir à nous suivre et à nous lire…

Suivez vos rêves, ils connaissent le chemin…



LA HAPPINESS ROAD vous embrasse bien fort…

Une page se tourne mais le livre reste ouvert…


(A suivre, prochainement, un épilogue)












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