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Bilan Bolivie...




Ce territoire, enclavé et privé d'accès à la mer, est l'un des plus pauvre d'Amérique du Sud. Pourtant, sa population et sa diversité géographique en fait l'un des pays les plus riche que nous ayons visité. La culture inca y est encore bien présente, d'ailleurs on y parle encore le Quechua et l'Aymara. Evidemment, elle est mélangée avec celle espagnole, vestige de la colonisation. Ce n'est qu'en 1809 qu'elle obtient son indépendance et en 1825 qu'elle devient la république de Bolivie. Ici, tout le monde travaille, ou en tout cas bricole pour gagner quelques bolivianos. La majorité des revenus n'est pas déclarée, tout se fait de la main à la main. Pourtant le pays possède des richesses naturelles comme par exemple , la moitié des réserves mondiales de lithium, élément privilégié des batteries modernes. Mais aussi du gaz, de l'argent extrait de la fameuse mine de Potosi et qui a servi à la fabrication de la monnaie durant des décennies. Des campagnes de privatisations ont eu lieu, l'agriculture s'est bien développée, mais il semblerait que les boliviens ont du mal à croire en leur gouvernement et dans sa politique de redistribution, sans vouloir faire de la politique !




Sa géographie :

Quelle diversité et quelle beauté des paysages. Une véritable et belle surprise, on en a pris plein les yeux durant ces 40 jours passés ici.

Un petit récapitulatif :


Cordillère des Andes

Maragua : un immense cratère dans lequel s'est installé un petit village de paysans, cultivant la pomme de terre et le maïs. Cette étrange cavité est certainement le résultat des mouvements de plaques tectoniques. À quelques heures de Sucre, on peut y faire de superbes balades, observer des cascades mais aussi des traces fossilisées de dinosaures. Le tout au milieu du cratère avec des monts sur lesquels des ondes sont dessinées, eux-mêmes encerclés de montagnes aux couleurs improbables, et au début de la cordillère ds Andes.



Altiplano

Forcément un focus sur le Salar d'Uyuni. Situé à l'ouest du pays, au sud de l'altiplano, il est la plus grande étendue de sel au monde. Un paysage lunaire, tout plat, tout blanc sur des dizaines de kilomètres. Seules quelques îles nous rappellent que c'était, il y a fort longtemps, un lac. Les roches sont d'ailleurs constituées de corail. L'île principale, du nom de Incahuasi (la maison de l'inca) est couverte de cactus géants. Ce doit être la seule flore au milieu de ce désert si particulier, où l'on peut s'amuser à prendre de drôle de photos en jouant avec les perspectives. Les lumières sont incroyables, notamment au levé du soleil, mais aussi durant la nuit où l'on peut admirer la voie lactée et les étoiles filantes sans aucune pollution lumineuse. Un incontournable de la Bolivie qui ne laisse personne indifférent.



Amazonie

Entre Pampa et Selva, une véritable aventure ! C'est vrai, il faut la gagner cette forêt, mais une fois dedans, c'est à la fois un paradis et un enfer. On est content d'y entrer et de la découvrir, mais on est aussi ravi de la quitter et de s'en sortir. Ce n'est pas un endroit pour l'homme. La Pampa nous a régalé, en naviguant sur les affluents du fleuve Amazone, on s'approche au plus près des animaux sauvages. Une source d'excitation pour les enfants comme pour les parents. Quant à la Selva, c'est toute la forêt de grands arbres qui nous emprisonne. Seuls les guides et habitants de quelques communautés ont su s'adapter à cet environnement. La chaleur, l'humidité, les moustiques rendent les conditions de vie difficile pour les quelques curieux qui viennent s'aventurer dans le coin. Mais la jungle offre à qui la connaît de nombreuses ressources notamment médicinales. Un lieu à part, qui doit être sauvegardé.



Lac Titicaca :

Certes la Bolivie n'a pas de mer, mais elle se partage avec le Pérou le plus haut lac navigable du monde, le Titicaca. Véritable station balnéaire du côté de Copacabana, on s'est retrouvé au calme, coupé du monde une fois sur la Isla del Sol, la plus grande île du lac. En temps normal, il y a des touristes, mais là tout est tranquille. Ici tout se fait à pieds, aucun véhicules motorisés, seulement des mules.

Les chemins pavés, très pentus, nous rappellent tout de suite que nous sommes encore en haute altitude. Combien de fois nous avons du monter et redescendre de ce gros caillou, à bout de souffle. Nombre de commerces (tiendas, restos, hostals) sont fermés, 4 jours hors du temps, à nous reposer et avancer sur le programme scolaire. Une bonne coupure que l'on aurait aimé plus ensoleillée, surtout sur une l'île du soleil !




Les villes :

Il y en a pour tous les goûts ! Des grandes et modernes, certaines avec du charme et d'autres non, des villes au passé colonial encore bien présent, quelques unes en basse altitude et d'autres parmi les plus hautes du monde. Il peut y faire chaud ou bien très froid... Là encore une grande diversité.


La Paz

Capitale la plus haute du monde, à presque 4000 mètres. Elle est connue pour son réseau de téléphériques qui véhiculent les usagers au travers de la ville et qui gomment les forts dénivelés. Normalement c'est dans les stations de skis que nous empruntons ces télécabines, ici, c'est comme le métro aérien. On passe au travers des grands immeubles qui n'ont aucun charme pour ensuite survoler le cimetière et les différents quartiers, pour arriver sur les cimes de la montagne. Un sacré panorama, avec vue sur le mont Ilimani, enneigé, qui culmine à plus de 6000 mètres. La vie y est agréable car ça bouge. Des commerçants partout, ou vendeurs de rue, un nombre incroyable de petits restaurants, de boutiques souvenirs, une très belle cathédrale et un marché de sorcières. Bref une cité où se mélange les cultures, les gens, le moderne et l'authenticité. À découvrir !



Sucre

Connue pour ses richesses architecturales, c'est une ville où il fait bon vivre. Aussi dynamique que La Paz, on aime se perdre dans ses rues. On ne compte plus le nombre d'églises et couvents de l'époque coloniale, donnant un charme particulier à cette ville. On s'y promène à pieds, et la montée au quartier Recoletta offre un magnifique point de vue sur la cité. On peut se régaler dans de délicieux restaurants, ou bien manger sur le pouce au marché central. C'est aussi le point de départs de certaines excursions comme notamment celui de Maragua ou bien de la marche des Incas. On recommande évidemment.



Santa Cruz de la sierra

Cette énorme ville est devenue la capitale économique. Située à basse altitude, il y fait chaud, et elle s'est développée très rapidement depuis les années 90. Ville moderne, nous n'y sommes restés que 3 jours lors de notre arrivée en Bolivie. Nous ne pensons qu'il n'y a pas de réels intérêts pour les touristes, exceptés le centre historique ou bien la visite des missions jésuites. C'est un avis personnel, mais il s'agit généralement que d'une ville étape pour les voyageurs.



Potosi

La ville la plus haute de Bolivie, et parmi le top 3 dans le monde ! Rien que ça... Elle s'est construite et développée au pied du mont Cerro Rico, une montagne qui regorge d'argent. Évidemment une mine, encore en activité aujourd'hui, exploite sans cesse le minerai si précieux. Inutile de vous dire que les conditions de travail y sont très difficiles, et que la main d'oeuvre, parfois très jeune, gagne une misère en comparaison des risques encourus. Cette ville minière est connue pour son musée "de la moneda", qui nous renvoie à l'époque coloniale, lorsque toute la monnaie d'Amérique du Sud y était frappée. Une visite très intéressante, où l'on peut se rendre compte de la quantité d'argent sortie de cette montagne, des machines énormes amenées d'Espagne jusqu'ici pour augmenter les cadences de production et les procédés de fabrication. Une ville marquée par l'histoire, qui mérite de s'y arrêter quelques jours en espérant pour vous, avoir meilleur temps et plus chaud que ce que nous avons eu.



Rurrenabaque

Notre ville étape afin d'entrer en Amazonie. Elle n'a rien à voir avec les villes visitées jusqu'à présent. En atterrissant ici, on a l'impression d'avoir changé de pays ! Il y fait chaud, les boliviens n'ont pas les mêmes faciès, les routes sont boueuses, la grande forêt n'est pas loin...

Assez petite, elle ne possède pas de charme particulier. Les tuk-tuk circulent dans les rues qui longent ce gros fleuve au courant fort et intense, marron, emmenant tout sur son passage. On peut y observer les barques qui peinent à le remonter, voire à le traverser. C'est ici le point de départ pour les touristes à la recherche d'aventures en forêt amazonienne, vous y trouverez les agences spécialisées dans ce genre de tour. N'oubliez pas d'acheter vos répulsifs anti moustiques !


Les transports :

Pour la première fois, nous avons opté pour les transports en commun. Nous nous sommes renseignés au préalable, et il s'avère que le réseau de bus fonctionne très bien à travers tout le pays. C'est donc un nouveau moyen transport que nous allons tester, bien plus économique que la voiture de location. D'ailleurs, nous n'avons aucunement envie de nous aventurer sur ces routes. La Bolivie est également connue pour sa "route de la mort", fermée depuis à la circulation motorisée. Mais tout ça ne prédit aucunement une conduite sereine. La montagne, les routes en zigzag accidentées, l'absence de barrières de protection, la pluie rendant les surfaces glissantes... Non merci.


Les bus

Nous les avons pris à plusieurs reprises, et, à notre grand étonnement, ils sont plutôt confortables. Il y a certes des différences entre les compagnies, mais si vous ne prenez pas les premiers prix, vous serez normalement en sécurité. D'autant plus que les tarifs se négocient étant donné la concurrence, et bien généralement les enfants de moins de 5 ans ne payent pas. Les bus de nuit fonctionnent bien également. Les véhicules sont équipés d'un wi-fi qui ne fonctionne pas bien, mais proposent soit des semi-couchettes, soit des couchettes. C'est-à-dire que votre fauteuil s'incline à moitié, ou bien complètement. C'est donc une belle alternative qui permet en plus d'économiser une nuit d'hôtel.



Les collectivos

Ce sont ces mini-bus que l'on trouve absolument partout. Il y a même des bouchons de collectivos ! Les boliviens les utilisent tout le temps, partout. Ce n'est pas facile de comprendre leur fonctionnement entre ceux qui ne circulent qu'en centre ville, en ville, ou bien entre les villes... Les gens montent et descendent en route, donnant au chauffeur quelques pièces... Bref il ne semble pas y avoir d'arrêts, de tarifs fixés à l'avance, de règles... Mais ils sont nombreux et donc très utiles, car il en part tout le temps des places principales. Par contre, leur vétusté est parfois bien avancée : pneus usés, pare-brise fissurés, réparations aléatoires... Nous en ferons les frais sur un trajet, le moteur ayant trop chauffé, nous avons dû nous stopper sur le bord de la route. Impossible de repartir, il a fallu nous serrer dans un nouveau collectivo déjà plein à craquer. On sait donc quand on part, mais pas toujours quand on arrive.


Les avions

Nous avons opté à plusieurs reprises pour des vols internes, surtout dans un soucis de gain de temps. Certes plus chers que les bus, ça reste bien pratique pour couvrir de grandes distances et ainsi s'éviter de longues heures de bus. Enfin, c'est un moyen de transport certainement plus sûr, vue l'état du réseau routier. Ainsi, nous avons connu des départs depuis le plus haut aéroport international, mais surtout des atterrissages entre les montagnes ou encore en bordure de forêt amazonienne. Une belle expérience.



Les bateaux

Il s'agit surtout ici, des barques empruntées lors de notre excursion en Amazonie. Construites en bois, elles sont longues et fines, pourvues d'un petit moteur à essence, juste assez puissant pour remonter le courant. Elles semblent facile à diriger, mais il est certain que l'expérience des pilotes est primordiale.



Les Animaux rencontrés :

Évidemment lorsqu'on évoque la Bolivie, on s'attend à voir des lamas... Et bien gagné ! Mais il n'y a pas qu'eux, nous avons pu croiser d'étonnantes créatures, dont nous ne soupçonnions pas la présence dans ces contrées, comme par exemple des autruches ; et d'autres espèces dont nous ne connaissions pas l'existence comme ces gros lapins appelés: viscache et ces gros rongeurs, les capybaras.


Les lamas

Ils mériteraient qu'on leur consacre un article à part entière. Ils sont tellement beaux, et emblématiques de ces régions. Nous aurons mis un peu de temps avant de les croiser, mais une fois la rencontre établie, la magie opère. Ces cousins des dromadaires vivent dans hauts plateaux en quasi liberté. Il y a bien des élevages afin de pouvoir travailler leur laine, mais aussi pour leur viande et parfois pour le transport. Avec leurs pattes assez fines, ils ne peuvent pas porter de lourdes charges, 20 kilos maximum. Par contre leur laine, notamment celle de la race alpaga, est bien connue pour la conception de vêtements chauds et terriblement doux. Ces camelidés sont souvent blancs, noirs, marrons ou bicolores. Leurs propriétaires leur attachent des morceaux de laine colorés aux oreilles afin de les reconnaître, ce qui leur donne un charme fou. Pas très sauvages, ils ne se laissent pourtant pas facilement approcher. On ne peut les carresser, car une fois qu'ils nous ont repéré, ils dressent leurs longs cous afin de montrer leur grandeur (ou bien pour faire les fiers) avant de détaler en courrant. On a tout de même très envie de leur faire des câlins, mais attention, le lama crache ! Évidemment les enfants aimeraient en ramener un à la maison. Nous avons également aperçus à plusieurs reprises, durant notre tour dans le Sud Lipez en nous rendant au salar, leurs frères sauvages : les vigognes. De couleurs blanc et bruns, eux ne sont pas domestiques et sont même une espèce protégée. Plus fins et plus élancés que les lamas, ils sont tout aussi jolis.



Les Dinosaures

Oui, oui... Nous avons vu des dinosaures ! Ou plus exactement des reproductions de ces géants, malheureusement (ou pas) disparus. Ils ont vécu et foulé les terres de l'actuelle Bolivie, preuve en est les traces fossilisées qui ont été retrouvées. Nous avons pu les observer au Cretacito Parc, proche de Sucre, où une paroie rocheuse a été mise à jour par une entreprise de ciment. Cette barre rocheuse s'est soulevée via la force et le mouvement des plaques tectoniques. Maintenant on peut observer de nombreuses empreintes sur ce mur, de différentes tailles et profondeurs, fruit du passage de plusieurs espèces plus ou moins grandes de dinosaures. Nous aurons la chance de pouvoir marcher dans les pas de ces géants, lors d'une randonnée dans le cratère de Maragua. Là aussi les mastodontes ont traversé ces plaines, laissant leurs empreintes dans les sédiments qui ont parfaitement conservés ces vestiges du passé. Un voyage dans le temps qui nous laisse présager de la taille de ces animaux.



Les Animaux de la jungle

La forêt amazonienne est l'habitat de nombreuses espèces animales. Parfois très dures à observer, parfois si proches de nous, on est ici sur leur territoire. Outre les nombreuses espèces d'oiseaux (toucans, colibris, hiboux, perroquets, oiseaux pêcheurs, aigles,...), de papillons et d'insectes, on peut se vanter d'avoir approché différents reptiles. Nous avons navigué au milieu des alligators et de leurs cousins bien plus imposant : les caïmans. La force et la puissance que dégagent ces animaux est impressionnante. Nous avons joué avec de petits singes jaunes, tout aussi mignons que curieux, à l'inverse des singes hurleurs que nous ne ferons qu'entendre et apercevoir au loin sur les hautes branches. On se réjouit toujours devant les tortues qui recherchent la chaleur et s'installent confortablement sur les troncs flottant à la surface de l'eau. Et dans ces eaux, on retrouve des bestioles pas forcément sympathiques comme les pirahnas ou bien les gigantesques anacondas, que malheureusement nous ne verrons pas.


Cependant, on peut se consoler, car nous avons eu le privilège de pouvoir nager avec les dauphins roses d' Amazonie. Un moment incroyable et inoubliable malgré leur incontrôlable envie de nous mordiller les pieds. Nous ne verrons que les empreintes de pas laissées par le jaguar, ce félin si difficilement observable en journée. Pas de cobras, ni de boas ou autres serpents à déclarer, mais dans la catégorie des animaux qui font peur, on peut cocher la case tarentule. Cette grosse araignée, plus grande que ma main, est peu ragoutante avec ces pattes venues. Nous avons pu l'observer de près dans sa toile, mais aussi dans notre chambre ! L'Amazonie regorge de faune de flore, qu'il faut protéger, espace naturel d'une incroyable biodiversité.




Nous, et la vie locale

Quand on arrive en Bolivie, on conseille généralement de commencer par une ville assez basse en altitude. C'est pourquoi, il est préférable d'atterrir à Santa Cruz plutôt qu'à La Paz. En effet une majeure partie du pays est située à plus de 3000 mètres, et pour les plus courageux qui entreprennent des ascensions, on peut dépasser aisément les 5000 mètres. Notre corps a donc besoin de s'adapter, de produire davantage de globules rouges afin de compenser le manque d'oxygène dans l'air. En montant progressivement, nos êtres ont plutôt bien réagi. Seuls quelques légers maux de tête, passagers, ont été ressentis par certains, mais rien d'insupportable. Donc une bonne acclimatation, et c'est tant mieux car le moindre effort à de telles altitudes, nous essouffle.

Les boliviens, comme partout où nous avons été, nous ont bien accueillis, contents de voir quelques touristes. C'est très agréable de se promener dans les villes, à flâner, les vendeurs t'interpellent évidemment pour te proposer quelquechose, mais jamais de façon intempestive. Un simple non de la tête, ou bien un signe de la main, et ils n'insistent pas, ne voulant pas nous importuner. Merci à eux, car tout voyageur a déjà connu cette sensation d'oppression lorsqu'une foule de personnes s'agglutine autour de soi pour te vendre avec insistance divers objets ou prestations. Les marchés sont bien fournis, toujours très colorés et on y mange très bien pour quelques bolivianos. Cela peut être des plats simples, empenadas, sandwichs avocats et tomates ou bien des assiettes, souvent bien garnies, de riz, poulet, légumes et frites. Pour le poisson, on se contentera de la truite, souvent en provenance du lac Titicaca. On trouve dans les villes, bien évidemment, quelques établissements proposant des pâtes et des pizzas, qui c'est vrai, font parfois plaisir. Ça restera tout de même des exceptions, préférant les "almuerzos" classiques, constitués généralement d'une soupe en entrée et d'un plat unique. On se régalera de fruits et légumes comme des avocats, mais aussi des fraises, des pêches et du raisin. A noter également, à La Paz, une chaîne de boulangerie " à la française " où l'on trouve de bonnes baguettes et des viennoiseries comme de bons croissants au beurre. Des petites choses qui nous manquaient...

Dans ce pays, il y a une pratique très largement répandue qui consiste à mâcher de la coca. Cette plante, les boliviens en raffolent. Ils en mangent à longueur de journée, leurs feuilles plus exactement, afin de se faire une véritable pâte qu'ils coincent entre leurs dents et leur joue. Cela aurait plusieurs vertues : ça aide pour respirer, ça donne des forces, ça permet de rester éveiller. On a testé, à faible dose, mais on n'a pas trouvé ça très bon. Une forte amertume, un peu estompée par le bicarbonate qu'ils mâchent avec, servant de catalyseur et d'accélérateur. Ils sont capables de garder en bouche cette mixture des heures durant, et on ne compte pas les sourires édentés, et les abcès certainement un peu dû à cette addiction.

Quant aux boissons, on trouve beaucoup de jus de fruits frais. Dans la rue, ou bien au marché, les vendeurs proposent de presser le jus des fruits choisis sur cet étal très coloré. Un régal pour les papilles.

On testera, car servis en tant que boisson dans les restaurants, le jus de graines de lin... Pas mauvais, mais pas vraiment bon non plus. Concernant les alcools locaux, il y a la "Chicha" assez répandue qui est une boisson pas trop forte et qui généralement se partage. Les jeunes préfèrent eux le "leche tigre" plus costaud. Sinon on trouve partout de la bonne bière blonde ou quelques cocktails comme le Pisco Sour également trés répandu au Pérou.



Les vins sont très souvent argentins, bien que l'on en trouve quelques uns produits ici. On les testera, notamment le 27 Février, jour de mon anniversaire. Et oui, c'est le premier anniversaire de la famille souhaité hors de France. Celui d'Iloa ayant été fêté avant notre départ. C'est assez étrange d'être loin de la famille et des amis pour ce jour particulier. Mais beaucoup y ont pensé et j'ai reçu de nombreux messages, très touchant, qui font chaud au coeur.

Et puis on l'à fêté comme il se doit, avec un gâteau, un bon repas, une bougie et des ballons et quelques cadeaux. Un bon souvenir...



Notre étape bolivienne a été marquée par de nombreuses randonnées et des tours organisés. Les organismes ont su faire preuve de réactivité, et ont bien voulu casser les prix dans un réel souhait de vouloir retravailler avec les touristes.

Pour nous, c'est une aubaine.

Que se soit Gobelin Travel pour le treck à Maragua, Tupiza Tour pour l'excursion au salar d'Uyuni ou bien Dolfin Travel pour notre aventure amazonienne, tous ont été supers, et ça se sentait, ont pris du plaisir à travailler avec nous.

Ces grandes sorties ont été une bonne excuse pour ne pas faire de devoirs. Il est vrai que cela aurait été difficile, mais on a su profiter des moments plus calmes pour avancer sur le programme scolaire. Donc oui, les enfants ont bien fait école, mais sur un rythme, dirons-nous, plus saccadé.




On garde, vous l'aurez compris, un formidable souvenir de cette étape bolivienne, qui nous aura régalé à tous points de vue.


Et comme d'habitude, un petit récapitulatif en chiffres :

- 1 voyage en bus de nuit

- 3 voyages en bus de jour

- 2 vols internes

- 13 lagunes de différentes couleurs

- 5421 marches Incas gravies

- 0 seconde de baignade dans le lac

- 1 panne de collectivo

- 9 téléphériques empruntés

- 214 piqûres de moustiques

- 1 restaurant que nous qualifions de gastronomique

- 3 trajets en bateau

- 4 familles françaises rencontrées

- 37 feuilles de coca machouillées

- 1 baignade avec les dauphins roses

- 5469 photos environs

- 4 excursions avec guides

- 1 tarentule dans la chambre

- 0 serpent aperçu

- 1 crâne de caïman dans notre valise (jusqu'à quand ?)

- 39 ans fêtés

- 234 traces de dinosaures

- 4678 lamas

- 5 pierres bolivanites achetées

- 0 pirahna péché

- 4 fabrications de bague

- 375 photos superbes dans le salar

- 5000 mètres d'altitude dépassé

- 2 enfants... Encore et toujours











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